L’affaire Ilaria Salis bouleverse l’Italie
Ilaria Salis, une professeure dans une école primaire à Monza, en Italie, se rend en Hongrie avec un petit groupe de militant.es antifascistes.
Ilaria Salis, une professeure dans une école primaire à Monza, en Italie, se rend en Hongrie avec un petit groupe de militant.es antifascistes.
Le domaine de la direction de l’esprit – notamment le monde de la musique – n’échappe pas à l’art du premier ministre hongrois d’étouffer la démocratie, tout comme la contestation de son régime. Viktor Orbán sait gratifier et réprimer, en même temps.
Viktor Orbán est souvent présenté comme un opposant à l’Union européenne, voire son antithèse. L’Europe serait ouverte et démocratique alors que le régime d’Orbán serait autoritaire et fermé, en particulier sur la question des migrant·es. Ce tableau satisfait aussi bien l’extrême centre que (…)
Aux dernières élections législatives d’avril 2022, la coalition au pouvoir, composée du FIDESZ du Premier ministre Victor Orban et du Parti Populaire démocrate-chrétien, a obtenu 50% des voix. Un autre parti d’extrême droite, néonazi, Notre mouvement pour la patrie, a obtenu 5% des voix. (…)
La montée du trumpisme et/ou du bolonarisme, en tant qu’expressions les plus significatives d’une vague réactionnaire mondiale, a contribué à la diffusion définitive d’un nouveau concept, l’illibéralisme. Plus de quatre décennies d’extension du modèle de gouvernance néolibéral et les crises qui (…)
Des personnalités conservatrices comme Tucker Carlson, animateur vedette de la chaîne Fox News, ont salué le premier ministre hongrois Viktor Orbán pour avoir allié le conservatisme culturel à des mesures économiques protectionnistes. Pourtant, malgré ses attaques démagogiques contre la finance, (…)
Pour le philosophe hongrois G. M. Tamas, grande figure intellectuelle de la gauche hongroise, l’épidémie de Covid-19 a renforcé la dimension « post-fasciste » du régime de Viktor Orbàn. Ce concept, qu’il a développé il y a une vingtaine d’année, désigne une forme de pouvoir autoritaire qui n’a (…)
C’est un véritable hiver que nous réserve ce début d’année 2019. Il neige, et les températures sont tombées bien en-dessous de zéro. Pourtant, malgré la bise glaciale, les citoyens se rassemblent, défilent et contestent des pouvoirs honnis, à Banja Luka, Belgrade comme à Budapest ou Tirana. (…)
C’est un véritable hiver que nous réserve ce début d’année 2019. Il neige, et les températures sont tombées bien en-dessous de zéro. Pourtant, malgré la bise glaciale, les citoyens se rassemblent, défilent et contestent des pouvoirs honnis, à Banja Luka, Belgrade comme à Budapest ou Tirana. (…)
Le 20 décembre, le président de la Hongrie a signé l’amendement au Code du travail. La loi des esclaves entrera en vigueur au 1er janvier 2019. Cela se produit sans consultation préalable avec les partenaires sociaux au sein des structures tripartites, contre l’opposition massive des syndicats (…)
En Hongrie, la colère ne retombe pas après l’adoption en force, mercredi, de lois controversées concernant le code du travail et la justice. Dimanche à Budapest et dans les grandes villes du pays, tous les partis, de gauche et d’extrême-droite, ont défilé ensemble contre le Fidesz et son chef (…)
Que nous réserve l’avenir, si Marine Le Pen remporte l’élection présidentielle ? Pour s’en faire une idée, il peut être utile de regarder du côté de nos voisins Hongrois et Polonais, qui ont porté au pouvoir des forces nationalistes. Au sein même de l’Union européenne, Viktor Orban et le parti (…)
Tribune publiée le 29 novembre 2016 dans Kettős Mérce. Verbatim d’un discours prononcé par Nóa Nógrádi au nom de l’association féministe PATENT lors de la manifestation inaugurale de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes le 25 novembre 2016 à Budapest. Traduit du (…)
3 octobre 2016 | tiré de médiapart.fr Le seuil de 50 % de participation n’a pas été atteint lors du référendum de ce dimanche 2 octobre en Hongrie. Les électeurs étaient sommés de se prononcer contre la politique européenne de quotas de répartition des réfugiés. En réalité, cela fait longtemps (…)
Le nouveau gouvernement à Varsovie a annoncé, depuis son entrée en fonctions début novembre, une série de mesures fracassantes mettant à mal certains principes de la démocratie polonaise. Face à ce virage autoritaire, la société civile proteste et dénonce une « orbanisation » de la Pologne, du (…)
Son frère se contentait de le regarder. Le corps de cet homme pakistanais âgé d’une cinquantaine d’années reposait sans vie à côté d’une voie de chemin de fer, à quelques centaines de mètres de la gare de Bicske. On ignore comment il est mort ; ce que l’on sait, c’est qu’il était en quête d’une (…)
La Hongrie n’est officiellement plus un état de droit. Cela fait déjà quelques années que les dérives populistes et autoritaristes du très droitier gouvernement de Viktor Orban inquiétaient, mais il n’a désormais plus de garde-fou depuis le 11 mars dernier. La Cour constitutionnelle avait (…)
À la tête d’un pays endetté, sous pression du FMI et de l’UE, avec des indicateurs socio-économiques dans le rouge, le gouvernement hongrois conduit par Viktor Orbàn (élu en mai 2010) a plusieurs fois défrayé la chronique médiatique et déclenché de vives critiques au sein de l’Union européenne (…)
Votée en avril 2011 [1], la nouvelle Constitution entrée en vigueur début 2012 fera-t-elle de la Hongrie le premier régime « musclé » de l’Union européenne ?
Des voix s’élèvent – dans les rues de Hongrie et dans les institutions de l’UE – contre la Loi fondamentale que le gouvernement ultra-nationaliste d’Orban vient de mettre en vigueur. Mais nous dénonçons une seule et même politique antisociale et antidémocratique, qu’elle soit menée par le (…)
« L’Europe est essentielle à notre avenir, à notre identité et à nos valeurs », déclarait Nicolas Sarkozy, le 31 décembre 2010, lors de ses vœux présidentiels. Or le lendemain, 1er janvier, la Hongrie prenait pour six mois la présidence tournante de l’Union européenne en même temps qu’entrait en (…)
Les faits : lundi 4 octobre à 12h00, rupture d’un réservoir, au moins 7 morts (à Kolontar, lorsque le torrent de boue a dévasté cette bourgade) et 160 blessés (avec brûlures) par une vague de boues toxiques sur sept villages qui sont rendus inhabitables pour des dizaines d’années, car les (…)
Presse-toi à gauche ! propose à tous ceux et celles qui aspirent à voir grandir l’influence de la gauche au Québec un espace régulier d’échange et de débat, d’interprétation et de lecture de l’actualité de gauche au Québec...