« Encore une fois, ce sont les personnes les plus vulnérables qui sont sacrifiées au nom d’une restructuration bureaucratique, s’indigne Teresa Muccari, répondante politique pour ce CIUSSS. Derrière ces mots froids se cache de la souffrance humaine. Les personnes souffrant de déficiences physiques et intellectuelles lourdes et de troubles graves du comportement doivent être traitées avec soin et dignité. Laisser des usagers sur le bord de la route sous prétexte qu’ils ne répondent plus aux critères est totalement irresponsable. »
Comme c’est toujours le cas lors d’une réduction de services, la direction de l’établissement renvoie la balle dans la cour du communautaire. « Nos éducateur·rice·s spécialisé·e·s du Centre Miriam sont les mieux placé·e·s pour offrir une gamme de services adaptés aux besoins spécifiques des usagers. Le milieu communautaire ne doit pas se substituer au réseau public de santé et de services sociaux mais agir en complémentarité, précise la répondante politique. D’autant plus qu’on ne sait même pas si des ressources supplémentaires seront octroyées aux organismes communautaires qui, eux aussi, crient famine. »
Par ailleurs, l’APTS s’inquiète pour les proches aidant·e·s, qui devront nécessairement compenser cette perte de service. « Le risque d’épuisement est très élevé, ce qui n’avantage personne. Nous demandons à la direction de clarifier ses intentions et de cesser d’improviser. Nous voulons savoir quels organismes communautaires seront appelés en renfort et quelles seront les ressources qui seront octroyées, s’inquiète Teresa Muccari. C’est une question de respect pour les familles et le personnel. »
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