Selon Québec solidaire, l’accaparement de terres agricoles par des sociétés millionnaires change radicalement le modèle agricole québécois. Ce phénomène fait gonfler artificiellement la valeur des terres agricoles, en plus de déstructurer les milieux ruraux et d’empêcher la relève de prendre sa place dans le monde agricole au Québec.
« Si on ne fait rien, on assistera lentement à la mort de la ferme familiale et à son détournement vers une agriculture bêtement capitaliste dont le principal moteur est le profit, au détriment d’une occupation du territoire par ceux et celles qui y vivent et travaillent la terre », dénonce Françoise David.
Elle conclut : « La terre doit appartenir aux agriculteurs, et non pas aux spéculateurs. Je souhaite vivement que le Québec engage un vaste débat sur le type de modèle agricole que nous souhaitons collectivement, et en particulier sur les moyens à prendre pour mieux soutenir les jeunes qui veulent s’établir en agriculture. Pourquoi ne pas débuter en se rappelant qu’il n’y a pas si longtemps, la commission Pronovost a produit un excellent rapport qui apporte plusieurs pistes de solutions. »