Le député rappelle que le ministère de la Santé a récemment imposé des coupes de 25$ millions au CUSM ; dans ce contexte il n’est pas surprenant de voir les gestionnaires contraints de prendre ce genre de décisions. « C’est loufoque de croire qu’on peut imposer des compressions année après année sans nuire au bon fonctionnement d’un hôpital. Les libéraux jurent que leurs coupures n’affectent pas les services à la population, que ce n’est que dans la bureaucratie qu’ils coupent. Mais il faut se rendre à l’évidence : sous le gouvernement Couillard, la qualité des soins s’est nettement détériorée », a poursuivi le député.
« Pendant des années, les libéraux ont essayé de réduire les coûts en limitant l’accès aux services essentiels de santé. Les coupes de plus d’un milliard en santé ont énormément affaibli notre système de santé public : tant les citoyens et citoyennes que les professionnels en font les frais. C’est financièrement irresponsable d’accorder des budgets insuffisants et ensuite accabler les établissements qui tentent tant bien que mal de rencontrer les besoins croissants d’une population ! Pour remédier à plus d’une décennie de compressions budgétaires, quelques millions par ci par là ne suffiront pas. Pour redresser la situation, il faut un réinvestissement massif », a-t-il conclu.