Montréal, 20 février 2018 - Alors que le chantier de la phase 1 du Bâtiment 7 tire à sa fin, après 11 mois de travaux pour récupérer cet ancien atelier industriel du CN, le Collectif 7 à Nous fait appel à la population pour trouver meubles, machines et outils qui permettront d’animer cet espace converti en fabrique d’autonomie collective. Une grande campagne de dons se déroulera jusqu’au 21 mars dans le but de récupérer la majorité des équipements nécessaires au fonctionnement des ateliers collaboratifs ainsi que de l’école d’art, de l’arcade-coop des jeunes, du brouepub et de l’épicerie de quartier.

"Le compte à rebours vers l’ouverture du Bâtiment 7 est bel et bien enclenché et on est enfin arrivés à l’étape d’habiter l’espace", raconte Caroline Monast-Landriault, chargée des communications et de la mobilisation du Collectif 7 à Nous.

Le souci de récupération et de réutilisation et l’esprit DIY (faire soi-même) sont au coeur du projet du Bâtiment 7. Après avoir récupéré plusieurs matériaux, comme de vieilles portes de couvent et des fenêtres des anciens ateliers du CN, le Collectif 7 à Nous souhaite offrir une seconde vie aux objets qui dorment dans les placards du quartier. "On s’est battus pour avoir un espace où on peut bricoler, créer, et apprendre à rafistoler nos objets du quotidien, explique Mme Monast-Landriault. C’est donc plein de sens de pouvoir aménager cet espace avec des machines et des outils auxquels on offre une deuxième vie."

Pour connaître la liste des objets convoités, consultez le www.batiment7.org/dons puis contactez le Collectif 7 à Nous à l’adresse dons@batiment7.org ou au 438-777-7558.

Pour en apprendre davantage sur les projets qui animeront le Bâtiment 7, le Collectif 7 à Nous tiendra une assemblée publique samedi le 24 février, à partir de 13h00, au Bâtiment 7 (1900 rue Le Ber). Les participant.e.s pourront alors rencontrer l’ensemble des porteurs et porteuses du projet et connaître les possibilités d’implication.

Le Bâtiment 7 est un bâtiment industriel patrimonial, fragment de l’histoire populaire de Pointe-Saint-Charles, converti en une fabrique d’autonomie collective, un lieu de rassemblement alternatif accessible et bouillonnant de projets.