« Si le ministre Bolduc démantèle ces structures intermédiaires, il doit savoir qu’il compromet la répartition équitable des services professionnels, l’égalité des chances, voire même l’accès à des services », s’inquiète la présidente de la FPPE-CSQ, Johanne Pomerleau.
En effet, l’avis publié par la FPPE-CSQ rappelle que, dans un contexte de rareté des ressources, une structure intermédiaire est essentielle pour organiser les services administratifs et pédagogiques et pour répartir équitablement les ressources spécialisées en fonction des besoins des élèves. « Contrairement à ce qu’avance le ministre Bolduc en ce qui a trait aux services professionnels, la centralisation est beaucoup plus efficace, car c’est ce qui assure la cohérence, la complémentarité et la coordination des interventions », poursuit Mme Pomerleau.
Pour protéger l’expertise publique du personnel professionnel en milieu scolaire, pour assurer l’accès à des services de qualité aux élèves, la FPPE-CSQ recommande le maintien d’une structure intermédiaire entre le MELS et les écoles ainsi que la centralisation des services professionnels et des budgets qui y sont rattachés.
« Peu importe la décision que prendra le ministre Bolduc, qu’il s’agisse d’abolir, de fusionner, de décentraliser, ces changements doivent être impérativement réalisés avec le souci de protéger les services professionnels en éducation, avec le concours des professionnelles et professionnels. La FPPE-CSQ y veillera », conclut Johanne Pomerleau.
Il est possible de consulter l’avis de la FPPE-CSQ sur l’avenir des commissions scolaires au : http://fppe.qc.ca/action_pro/doc/FPPE_avis_CS_28102014.pdf .