« D’entrée de jeu, nous tous, au SCFP-Québec, sommes toujours aussi convaincus de l’importance et de la pertinence de notre centrale syndicale. Nous sommes aussi tous d’accord pour dire que les décisions finales se prendront au congrès de la FTQ à la fin novembre. Chacune de nos sections locales est libre de ses choix », a expliqué Denis Bolduc, secrétaire général du SCFP-Québec.
« À l’heure actuelle, la situation au SCFP-Québec est la suivante. La majorité des secteurs de notre Conseil général ont indiqué qu’ils n’appuieraient pas Michel Arsenault lors du prochain congrès de la FTQ. D’autres secteurs, par contre, continuent d’appuyer sa candidature », a précisé Denis Bolduc.
Le SCFP-Québec compte plus de 110 000 membres dans quelque 450 sections locales. Chacune de celles-ci est autonome et peut adopter ses propres positions en toute indépendance. Les sections locales du SCFP sont regroupées en secteurs auxquels l’adhésion est volontaire.
Dix regroupements sectoriels existent au SCFP : affaires sociales, communications, éducation, énergie, municipalités, sociétés d’État et organismes publics, transport aérien, transport urbain, universités, secteur mixte (ports, transport de valeurs, compagnies d’assurances). Chacun de ces secteurs peut adopter ses propres positions.
Le Conseil général du SCFP-Québec est composé d’une cinquantaine de personnes, soit la présidente et le secrétaire général, de même que des représentants des 10 secteurs, au prorata du nombre de membres par secteur.