En effet, ces salarié(e)s, principalement des femmes, ont appris la semaine dernière que Brault et Martineau avait décidé de sous-traiter certaines de ses activités de service à la clientèle et qu’elles perdaient par conséquent leur emploi après des dizaines d’années de service dans plusieurs cas.
« C’est encore une fois la sous-traitance qui aura frappé. Nous sommes face à un employeur qui veut à tout prix réduire ses coûts d’opération et qui le fait sur le dos de personnes qui lui ont été loyales pendant de nombreuses années », s’indignait Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.
En plus de dénoncer ces mises à pied, le directeur québécois d’Unifor explique que ces dernières créent un climat d’insécurité généralisé au sein de l’entreprise. « Nous sommes passés à travers un lock-out en 2016, il y avait eu plusieurs changements à la direction depuis et nous espérions une amélioration des relations de travail. Ces mises à pied nous arrivent comme une douche froide », poursuit-il.
Au début du mois de juin 2017, le groupe BMTC, propriétaire de Brault et Martineau, faisait place à une nouvelle présidente et chef de la direction. « Nos membres sont extrêmement choqués de voir le traitement réservé à leurs consœurs et confrères des bureaux. Nous espérons que cette attitude de l’employeur n’est pas annonciatrice des pratiques de la nouvelle direction de l’entreprise », conclut Renaud Gagné.
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