Pour le syndicat, le nerf de la guerre demeure l’argent. « Nous savons déjà que le MSSS doit des millions de dollars au CIUSSS de la Capitale-Nationale pour les ajouts de janvier 2018 et qu’il ne veut pas rembourser celui-ci », dénonce Frédéric Maheux. Ce compte en souffrance du MSSS met un frein à la volonté du CIUSSS d’ajouter des ambulances lors de surcharge d’appels et de conditions climatiques. De plus, poursuit le paramédic, « il n’y a plus aucun mécanisme en place qui permet l’ajout de véhicule au Centre de Communication Santé des Capitales contrairement à ce que le CIUSSS laisse entendre ».
« Nous sommes embourbés dans une spirale de bureaucratie et, pendant ce temps, des appels d’ambulances qui sont prioritaires sont en attente », dénonce le président de l’ATPH, « nous ne parlons plus de cas isolés, mais de problèmes quotidiens ». Le syndicat déplore que le CIUSSS et le CCSC se renvoient la balle sur la responsabilité des ajouts d’effectifs. « C’est le temps de passer de la parole aux actes », affirme Frédéric Maheux, « les ajouts doivent se faire sentir sur la route dans les prochains jours et non dans les prochains mois ».
L’Association des travailleurs du préhospitalier et la Coopérative des techniciens ambulancier du Québec travaillent ensemble sur des solutions à long terme, celles-ci doivent être prises en considération par le Ministère. Rappelons que les derniers ajouts de véhicules sur le territoire datent de janvier 2018 et ne sont pas récents comme mentionné par la porte-parole Mélanie Otis.
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