Dans le cadre de la campagne Mon laboratoire médical, j’y tiens, ils procéderont dès demain à de l’affichage à l’intérieur de l’établissement ; celui-ci prendra la forme de mosaïques d’employé-es interpellant le public, pancartes à la main, par des questions directes et très légitimes, notamment : Et l’impact sur les patients ? Et mon expertise avec les enfants ? Et les horaires intenables ? Et l’inquiétude des parents ? Ce volet de campagne se déploiera également sur les réseaux sociaux.
« On se demande bien quelles répliques le gouvernement pourrait leur servir. Parce que rien ne justifie le projet Optilab ! » explique la présidente du STEPSQ-section du CHU Sainte-Justine Dominique Pallanca. « Par cette démarche, les employé-es montrent leur détermination à lutter contre le démantèlement en règle des services de laboratoires médicaux au Québec, souligne pour sa part le vice-président de la CSN, Jean Lacharité, qui rappelle du même souffle que des élections québécoises approchent, tranquillement mais sûrement. « En matière de soins de santé, la population a la mémoire longue ! »