« Nous voulons dénoncer le mépris que le gouvernement nous témoigne ouvertement par les offres qu’il nous a faites. Ce que nous propose le gouvernement libéral c’est une dégradation des conditions de travail de nos professionnelles et un recul de plus de 30 ans ! Nous disons catégoriquement NON à ces offres. Nous désirons que le gouvernement se penche sur les solutions que la FIQ lui a proposées pour vraiment résoudre les problèmes du réseau de la santé dans le but de maintenir un service de qualité et des soins sécuritaires pour l’ensemble de la population », a déclaré la co-porte-parole de la FIQ pour la Capitale-Nationale, Guylaine Boulanger.
« La gestion libérale fait mal au réseau de la santé. Elle compromet la qualité et la sécurité des soins. Les professionnelles en soins sont déjà surchargées et le gouvernement veut leur en imposer encore davantage en plus de les appauvrir. À la FIQ, nous avons proposé plusieurs solutions au gouvernement pour résoudre les problèmes du réseau de la santé, notamment l’instauration de ratios professionnelles en soins/patients et la diminution de la précarité d’emploi pour les infirmières auxiliaires, les infirmières et les inhalothérapeutes. Nous lui demandons aussi de permettre aux professionnelles en soins d’exercer l’entièreté de leur champ de pratique ce qui assurerait une meilleure prise en charge des patients et améliorerait l’accessibilité aux soins », a ajouté la présidente de la FIQ, Régine Laurent.
« Avec plus de 48,5 millions de compressions budgétaires annoncées au sein des établissements de la Capitale-Nationale et 25 millions uniquement pour le CIUSSS, les services à la population seront grandement affectés par plusieurs coupures de services. Sans compter que les réorganisations du travail imposées par les compressions libérales engendreront des coupures de postes directement liées aux soins aux patients et augmenteront ainsi la charge de travail de nos professionnelles en soins », a ajouté le co-porte-parole de la FIQ pour la Capitale-Nationale, Jérôme Rousseau.
« Nous en avons marre de voir le gouvernement libéral tout détruire. Quand vient le temps de s’entendre avec les médecins, il a toujours de l’argent, mais pour les professionnelles en soins, il n’y a jamais rien. Notre système de santé mérite mieux, les patients et les professionnelles en soins de la région de la Capitale-Nationale méritent mieux. Il y a clairement un système à deux vitesses dans ce gouvernement : tout pour les médecins, rien pour les patients et les professionnelles en soins », a conclu Régine Laurent.
