Pour cette raison, selon le CCMM-CSN, il faut mettre en place des mesures incitatives afin de favoriser l’implication des femmes en politique, et la parité en fait partie. « Il est essentiel qu’une analyse différenciée selon les sexes (ADS) soit faite dans la recherche de solutions et que les jeunes du PLQ, plutôt que de nier le problème, se penchent sérieusement sur des mesures concrètes à mettre en place pour assurer une parité homme-femme », a indiqué la responsable du comité de la condition féminine, Annik Patriarca.
Évoquée lors du Congrès-Jeunes du PLQ, la question de la compétence est évidemment une fausse question. Selon le CCMM-CSN, des femmes compétentes, il y en a. Il faut simplement avoir la volonté de faire en sorte qu’elles veulent s’intéresser à la politique active.
« Finalement, nous sommes inquiètes de constater que les jeunes leaders du Parti libéral de demain se préoccupent peu de la place des femmes au sein de leur rang et nous ne serions pas surprises qu’elles se détournent de ce parti qui s’acharne à bafouer le droit des femmes par ses politiques destructrices. » a conclu Annik Patriarca.