Selon le président du syndicat, le gouvernement du Québec doit corriger le tir. « De toute évidence, le ministère de la Santé et des Services sociaux a erré en approuvant ce changement de cap. Nous sommes confiants que si la nouvelle ministre prend la peine de bien analyser cette décision, elle conclura qu’il faut annuler la coupure de postes de sociothérapeutes », selon Sylvain Lemieux, président de la section locale 2960 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Jeudi en fin d’après-midi, la direction de l’Institut a annoncé qu’en semaine, le nombre de sociothérapeutes passera de trois à deux par unité, autant pour le quart de jour que pour le quart de soir. Les samedis et les dimanches, il n’y aura plus qu’un seul sociothérapeute par unité au lieu de deux, autant de jour que de soir. En contrepartie, l’employeur compte affecter davantage d’infirmières et d’agents d’intervention.
« Sauf au sein de la direction, il y a pratiquement consensus à l’Institut pour dire que ces compressions sont une erreur. Elles sont d’autant plus difficiles à comprendre qu’elles vont de pair avec un investissement de 12 millions de dollars », de préciser Sylvain Lemieux.
La section locale 2960 du SCFP représente les quelque 700 employés de l’Institut Philippe-Pinel. Ils exercent des fonctions telles qu’infirmière, sociothérapeute, agent d’intervention/garde, commis-surveillant d’unité, préposé à l’entretien ménager, préposé au service alimentaire et agente administrative.
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