Tiré du blogue de l’auteur.
Il est un fait que personne ne peut nier : Les militaires birmans et des groupes de moines extrémistes conduits par Ashin Wirathu se sont rendus coupables de la mort de plusieurs milliers de musulmans Rohingyas, des massacres à grande échelle qui s’apparentent en tous points à un nettoyage ethnique.
La Prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi qui se trouve à la tête de l’Etat de Birmanie et qui se trouve également aux commandes de l’armée assume la pleine responsabilité de ces massacres en masse.
Non seulement Madame Aung San Suu Kyi n’a rien fait pour empêcher que de tels actes ne soient commis mais elle est allé jusqu’à nier que de tels massacres aient eu lieu, se confinant dans une logique de déni de la réalité.
Vu l’ampleur des tueries organisées, des voix se sont élevées dernièrement demandant le retrait immédiat de son Prix Nobel de la Paix à Aung San Suu Kyi, celle-ci ne méritant pas de le porter étant son implication directe dans l’épuration ethnique visant les Rohingyas.
Partant du principe qu’on ne peut orchestrer la mort d’une personne et à fortiori de plusieurs milliers de civils innocents sans être jugés, le bonze extrémiste Ashin Wirathu et la chef d’Etat Aung San Suu Kyi doivent répondre de leur crimes contre l’humanité devant une Instance juridique internationale.
Pour sauver leur peau, les Rohingyas fuient en masse leur pays pour s’installer chez les Etats voisins qui rechignent à les accueillir chez eux. L’Onu parle aujourd’hui de l’exode en tout de plus 270 000 réfugiés Rohingyas.
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