« Le SCFP-Québec recommande essentiellement dans ce mémoire que les municipalités, les universités et l’administration publique québécoise se redonnent l’expertise interne publique qui leur permettra de faire contrepoids à l’entreprise privée », explique Lucie Levasseur, présidente du SCFP-Québec. « Cette recommandation s’applique autant aux travaux de construction, de réfection et de rénovation qu’aux travaux qui n’ont pas été abordés par la CEIC, mais qui sont similaires, comme la gestion des déchets et le déneigement, pour ne nommer que ceux-là », ajoute-t-elle.
L’organisation propose, entre autres, des modifications à la Loi sur les relations du travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction (LRQ c. R-20) afin que les secteurs publics en soient totalement exemptés - entre autres, que les exclusions à l’article 19 de la loi soient étendues aux secteurs universitaire et municipal. Le SCFP-Québec recommande aussi que la loi d’accès à l’information soit renforcée pour permettre plus de transparence et l’abandon du modèle des PPP. Avec le dépôt de ce mémoire, le SCFP-Québec espère être invité à la Commission afin de présenter et d’expliquer ses recommandations.
Comptant plus de 111 000 membres au Québec, le SCFP est présent dans 10 secteurs d’activité, soit les affaires sociales, les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et urbain, ainsi que le secteur mixte.
Pour lire le mémoire complet : http://bit.ly/TXNWzZ