Cette mobilisation vise à encourager le géant alimentaire torontois de revenir à la table de négociation afin de régler les conventions collectives du Maxi de Rouyn-Noranda (en lock-out depuis août 2012), du Provigo de Témiscaming (en lock-out depuis décembre 2012) et du Loblaws de Rouyn-Noranda (en grève depuis juin 2013).
Les membres de ces trois syndicats CSN sont parmi les moins bien rémunérés de l’industrie alimentaire du Québec. Ils reprennent leurs moyens de pression après la trêve de cet été qui visait à permettre une reprise des négociations au Maxi de Rouyn-Noranda, à la demande du Ministère du Travail. Les pourparlers, qui ont duré 15 heures le 11 août, ont mené à la déception.
« Les propriétaires de Loblaw, les membres de la famille Weston, sont devenus milliardaires grâce au travail de leurs employé-es, a commenté Marcel Bisson, le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs en alimentation du Maxi Rouyn-Noranda - CSN. Nous sommes arrivés au point où on n’est plus capable de payer notre épicerie dans nos propres milieux de travail. Nous n’avons plus rien à perdre. »
M. Bisson note également que Loblaw vient de régler des renouvellements de convention collective dans une douzaine de magasins Maxi dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean avec des échelles salariales bien au-dessous des demandes pécuniaires de ses membres.
« Nous ne comprenons pas la logique entrepreneuriale de Loblaw, mais nous allons poursuivre notre mobilisation tant et aussi longtemps que nous n’aurons pas d’entente négociée, » a conclut Marcel Bisson.
M. Bisson sera accompagné samedi par Chantal Duhaime, la présidente du STT en alimentation de Place Rouanda - CSN, et par Glenda Woodbury, la trésorière du STT du Provigo Témiscaming - CSN.
