Lui qui s’opposait à la hausse de tarifs de garde à 9 $ en parlant d’un choc tarifaire les emmène à 20 $ pour des milliers de familles. Bien qu’habitué aux promesses brisées par les partis politiques, un bon nombre de citoyens du Québec est actuellement révolté par l’attaque frontale au modèle québécois qu’effectue le gouvernement. La situation en est à un point tel qu’il est difficile de dire que le gouvernement au pouvoir est libéral puisqu’une bonne partie des libéraux endurcis de la Gaspésie le renient.
Au cours des derniers mois, des centaines de milliers de personnes ont manifesté leur mécontentement. Cela n’affecte aucunement le gouvernement qui déstructure allègrement tout ce qui a été mis en place pour aider les régions alors qu’il avait plutôt promis de les aider. Rien ne semble pouvoir lui faire prendre conscience qu’il est en train de détruire tout ce qui tient la jeunesse en région et que les dommages qu’il crée sont irréparables. Les dizaines de milliers de jeunes bien éduqués qui vont perdre leurs emplois dans cette « restructuration » des centres locaux de développements iront chercher du travail dans les grands centres ou d’autres provinces. Peu de ceux-ci reviendront quand Philippe Couillard rouvrira juste avant les prochaines élections une partie des postes coupés prétextant sa bonne gestion.
Il semble actuellement impossible d’empêcher le gouvernement du Québec de détruire le tissu social de grandes régions comme la Gaspésie. Pourtant si toutes les personnes affectées par les compressions du gouvernement décidaient de cesser de jouer le jeu et de tout simplement rester chez elles pendant quelques jours, cela pourrait lui montrer jusqu’à quels points ses actions ne sont pas acceptables. Si tous les employés municipaux et provinciaux, les personnes qui ont des enfants dans les garderies et celles qui seront affectées par les coupures des CLD arrêtaient ne serait-ce qu’une semaine de travailler, le gouvernement Couillard se rendrait compte que c’est une grande partie de la population du Québec qu’il maltraite actuellement.