Édition du 26 mars 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Les Fourberies des scapins-libéraux

Si Molière ressuscitait dans le beau Québékistan qui prospère aujourd’hui sous la férule libérale, nul doute qu’il s’exclamerait, à propos des électeurs québékistanais : « Mais que diable sont-ils allés faire dans cette galère ? »

Facile de le déduire, car nos habiles ouvriers de ressorts et d’intrigues libéraux ont mille et une fourberies dans leur sacoche lorsque vient le temps d’extorquer les Québékistanais… avec leur placide consentement !

« Nous allons utiliser tous les moyens à notre disposition, sauf l’augmentation du fardeau fiscal, sauf la réduction de services aux citoyens », plaide Scapin-Couillard pour parvenir à l’équilibre budgétaire. Pourtant, des postes de psychologues, de bibliothécaires, d’orthophonistes et de conseillers en orientation sont supprimés du réseau de l’éducation.

« Préserver la pérennité des services publics auxquels les Québékistanais tiennent beaucoup et avec raison », exprime Scapin-Coiteux. Pendant ce temps s’effondrent le soutien à domicile, les soins en santé mentale, l’accès à l’hébergement public pour les gens âgés ou handicapés et les ressources pour les jeunes déficients.

« Hausser les taxes et baisser les impôts pour être équitables », clame Scapin- Leitao. Voilà une idée jouissive qui profitera surtout aux sbires de notre régime bananier comme Norman Johnston, récemment promu PDG de la Régie des rentes du Québec, en récompense de sa fabuleuse incompétence comme sous-ministre au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. En prime, son salaire de 167 000 $ fracassera désormais la barre des 200 000 $.

« Développer les relations internationales du Québékistan en répétant, comme d’autres avant nous, que ce qui est de compétence québékistanaise ici l’est aussi partout ». Il n’en fallait pas moins pour que les scapins-libéraux procèdent à la décapitation du quart des postes de fonctionnaires du ministère des Relations internationales présents dans l’ensemble des délégations générales, délégations, bureaux et antennes autour du globe. Nous assistons ainsi au prolongement international de l’incompétence interne du Québékistan.

Dans la comédie de Molière, l’inventif Scapin use de hardis stratagèmes pour extorquer de l’argent à des vieillards. À la toute fin, Scapin simule son agonie à la suite d’un accident, puis demande et obtient le pardon des vieillards. Décidément, les Scapin-libéraux se sont bien approprié l’héritage de Molière ! Longue vie au Québékistan !

Philippe Desjardins

Professionnel des communications

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