Édition du 23 avril 2024

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Féminisme

Dans le cadre de la semaine d’actions des centres de femmes contre les mesures d’austérité

Le gouvernement du Québec condamné pour violence économique

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Le 5 avril, dans le cadre de la semaine d’actions des centres de femmes contre les mesures d’austérité, les centres de femmes de la Mauricie et du Centre-du-Québec ont tenu un point de presse à saveur théâtrale devant le Palais de justice de Trois-Rivières.

Tribunal populaire des centres de femmes devant le Palais de Justice de Montréal

Le 4 avril, entre midi et midi 1/2, après avoir été remettre des constats d’infraction à plusieurs ministres du gouvernement du Québec, les centres de femmes de Montréal et de Laval se sont retrouvées devant le Palais de Justice de Montréal afin de juger et d’établir leur verdict de culpabilité à l’accusation de violences faites aux femmes par le gouvernement, dans le cadre de la semaine d’actions des centres de femmes contre l’austérité.

Les femmes demandent un arrêt d’agir au gouvernement du Québec

Dénonçant différents impacts de l’austérité sur les femmes, les centres de femmes de Montréal et de Laval demandent au gouvernement du Québec de cesser immédiatement de couper dans les services publics et d’augmenter les tarifs. « Les mesures d’austérité mises en place par le gouvernement du Québec attaquent tout particulièrement le groupe social des femmes, c’est-à-dire plus de la moitié de la population du Québec », explique Carolle Mathieu représentante régionale de Montréal-Laval.

L’austérité est une violence faite aux femmes

Les centres de femmes observent depuis 2014, partout au Québec, que les mesures d’austérité appauvrissent les femmes, renforcent les rôles sociaux de sexe, font perdre ou diminuer l’autonomie économique des femmes, augmentent leur travail invisible en les renvoyant dans la sphère privée pour s’atteler aux tâches délaissées par les services publics. Pour ces raisons-là, les mesures d’austérité sont des violences faites aux femmes, explique Janelle LeBlanc du Centre des femmes solidaires et engagées (http://cfse.ca/accueil/), « elles causent aux femmes un préjudice, la contrainte et la privation de liberté, dans la vie publique, comme dans la vie privée. »

Les centres de femmes sont bien placés pour le savoir

Travaillant sur le terrain avec les femmes des communautés, les centres de femmes sont bien placés pour mesurer l’impact de l’austérité sur les femmes. Selon la dernière enquête interne de leur regroupement, L’R des centres de femmes du Québec, les centres rejoignent 300 000 femmes partout au Québec. Depuis l’automne 2014, les travailleuses des centres remarquaient une augmentation de la fréquentation de leurs organismes suivant les nombreuses coupures dans le réseau de la santé et des services sociaux. Le 3 avril, « L’R a publié un rapport démontrant les impacts de l’austérité sur les femmes : il s’agit d’exemples concrets obtenus par les paroles de femmes qui vivent ces impacts au quotidien ! Les mesures d’austérité empêchent les femmes d’avoir accès à plusieurs de leurs droits sociaux et économiques, ce qui remet en question le principe même de l’égalité de droits ! », s’indigne Madame Mathieu.

Source : Table régionale des centres de femmes de Montréal métropolitain et Laval

Le Palais de Justice de Québec placardé par les centres de femmes « L’austérité est une violence faite aux femmes. Il faut un arrêt d’agir immédiat ! »

Le 5 avril à Québec, les quatre centres de femmes de la région membres de l’R des centres de femmes du Québec ont placardé le Palais de Justice, dans le cadre de la semaine d’actions des centres de femmes contre l’austérité.

Les femmes demandent un arrêt d’agir au gouvernement du Québec

Dénonçant différents impacts de l’austérité sur les femmes, le Centre femmes d’Aujourd’hui, le Centre des femmes de la Basse-Ville, le Centre femmes de Portneuf et le Centre ressources pour femmes de Beauport demandent au gouvernement du Québec de cesser immédiatement de couper dans les services publics et d’augmenter les tarifs. « Les mesures d’austérité mises en place par le gouvernement du Québec attaquent tout particulièrement le groupe social des femmes, c’est-à-dire plus de la moitié de la population du Québec », explique Isabelle Boily, porte-parole régionale pour l’action.

L’austérité est une violence faite aux femmes

Les centres de femmes observent depuis 2014, partout au Québec, que les mesures d’austérité appauvrissent les femmes, renforcent les rôles sociaux de sexe, font perdre ou diminuent l’autonomie économique des femmes, augmentent leur travail invisible en les renvoyant dans la sphère privée pour s’atteler aux tâches domestiques. Pour ces raisons-là, « les mesures d’austérité sont des violences faites aux femmes, explique madame Boily, elles causent aux femmes un préjudice, la contrainte et la privation de libertés dans la vie publique comme dans la vie privée. »

Les centres de femmes sont bien placés pour le savoir

Travaillant sur le terrain, avec les femmes des communautés, les centres de femmes sont bien placés pour mesurer l’impact de l’austérité sur les femmes. Selon la dernière enquête interne de leur regroupement, L’R des centres de femmes du Québec, les centres rejoignent 300 000 femmes partout au Québec. Depuis l’automne 2014, les travailleuses de centres remarquaient une augmentation de la fréquentation de leurs organismes suivant les nombreuses coupures dans le réseau de la santé et des services sociaux. Dimanche dernier, L’R a publié un rapport démontrant les impacts de l’austérité sur les femmes : il s’agit d’exemples concrets obtenus par les paroles de femmes qui vivent ces impacts au quotidien. Les mesures d’austérité empêchent les femmes d’avoir accès à plusieurs de leurs droits sociaux et économiques, ce qui remet en question le principe même de l’égalité de droits », s’indigne la porte-parole régionale de l’action.

Les centres de femmes de l’Abitibi-Témiscamingue débarquent à la Sûreté du Québec

Le 5 avril, les centres de femmes de l’Abitibi-Témiscamingue ont débarqué au poste de police de Rouyn-Noranda afin de porter plainte contre le gouvernement libéral pour dénoncer les mesures d’austérité qui sont des violences faites aux femmes. Cette action politique avait été précédée tôt ce matin par le placardage à Rouyn-Noranda de constats d’infraction au bureau de M. Blanchette, ministre de la région, et de déroulement de bannières contre les mesures d’austérité au centre-ville de La Sarre. Ces diverses actions s’inscrivent dans le cadre de la semaine d’actions des centres de femmes contre l’austérité.

Les femmes demandent un arrêt d’agir au gouvernement du Québec

Dénonçant différents impacts de l’austérité sur les femmes, les centres de femmes de la région demandent au gouvernement du Québec de cesser immédiatement de couper dans les services publics et d’arrêter d’augmenter les tarifs. « Les mesures d’austérité mises en place par le gouvernement du Québec attaquent tout particulièrement le groupe social des femmes, c’est-à-dire plus de la moitié de la population du Québec », explique Brigitte Arseneault de la Table régionale des centres de femmes de l’Abitibi-Témiscamingue.

L’austérité est une violence faite aux femmes

Les centres de femmes observent depuis 2014, partout au Québec, que les mesures d’austérité appauvrissent les femmes, renforcent les rôles sociaux de sexe, font perdre ou diminuent l’autonomie économique des femmes, augmentent leur travail invisible en les renvoyant dans la sphère privée pour s’atteler aux tâches domestiques. Pour ces raisons-là, « les mesures d’austérité sont des violences faites aux femmes, explique madame Arseneault, elles causent aux femmes un préjudice, la contrainte et la privation de liberté, dans la vie publique, comme dans la vie privée ». C’est pourquoi les centres femmes de la région s’adressent à la justice pour exiger que le gouvernement cesse cette violence faite aux femmes.

Les centres de femmes sont bien placés pour le savoir

Travaillant sur le terrain, avec les femmes des communautés, les centres de femmes sont bien placés pour mesurer l’impact de l’austérité sur les femmes. Selon la dernière enquête interne de leur regroupement, L’R des centres de femmes du Québec, les centres rejoignent 300 000 femmes partout au Québec. Depuis l’automne 2014, les travailleuses de centres remarquaient une augmentation de la fréquentation de leurs organismes suivant les nombreuses coupures dans le réseau de la santé et des services sociaux. Dimanche dernier, L’R a publié un rapport démontrant les impacts de l’austérité sur les femmes : il s’agit d’exemples concrets obtenus par les paroles de femmes qui vivent ces impacts au quotidien ! Les mesures d’austérité empêchent les femmes d’avoir accès à plusieurs de leurs droits sociaux et économiques, ce qui remet en question le principe même de l’égalité de droits », s’indigne Caroline Saucier, représentante de la Table régionale des centres de femmes.

> Constats d’infraction 1

> Constats d’infraction 2

> Constats d’infraction 3

Lire aussi :

Mobilisation des centres de femmes du Bas-Saint-Laurent contre l’austérité

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