Telle est la réaction de la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Louise Chabot, à l’annonce du ministre Proulx de créer 100 nouvelles classes de maternelle 4 ans à temps plein en milieu défavorisé. La CSQ voit d’un bon œil cette annonce, puisque cette initiative favorisera l’égalité des chances des enfants du Québec.
« Il est important de mentionner que les maternelles 4 ans en milieu défavorisé ont été mises en place pour soutenir les enfants qui ne fréquentaient aucun service éducatif à la petite enfance. Comme les services éducatifs à la petite enfance, ces maternelles 4 ans en milieu défavorisé contribuent à la réussite éducative et préparent les enfants à leur entrée à l’école », soutient Louise Chabot.
Assurer la complémentarité et la continuité
Par ailleurs, afin que l’implantation des nouvelles places se fasse correctement, la CSQ demande que les comités de suivi soient remis en place. Rappelons que ceux-ci avaient pour mandat, entre autres, d’examiner les modalités et les moyens nécessaires pour assurer la complémentarité et la continuité des services éducatifs et la concertation entre tous les partenaires.
Des facteurs de qualité à rencontrer
Pour sa part, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), qui se réjouit de l’ajout de ces groupes, se dit satisfaite que le programme éducatif soit ajusté et bonifié comme elle le souhaitait. Elle déplore cependant qu’on ne retrouve aucune garantie que l’ensemble des facteurs de qualité seront au rendez-vous. « Qu’en est-il des ratios, des locaux et du matériel adaptés aux tout-petits, des services professionnels et de soutien qui doivent être présents, de la formation des enseignantes et enseignants ? Les enfants à qui on s’adresse sont parmi les plus vulnérables du Québec. Assurons-nous que tous les facteurs de qualité soient rencontrés », a déclaré Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ.
« L’annonce d’aujourd’hui est une solution partielle, puisque les impacts des coupes et compressions en petite enfance et en éducation se font encore grandement sentir. En ce sens, un réinvestissement massif dans l’ensemble des réseaux du secteur public est plus qu’essentiel, c’est ce que nous réclamons », conclut Louise Chabot, présidente de la CSQ.
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