Tiré du blogue de l’auteur.
Dans un communiqué envoyé hier à la presse, le collectif féministe Ve-la Luz a annoncé la fin de la grève de la faim entamée le 9 février dernier en raison du début d’une négociation avec le gouvernement espagnol.
Reçues lundi au Sénat en présence de la Présidente de la commission pour l’Égalité, les militantes ont recueilli l’appui des principaux groupes parlementaires pour entreprendre l’actualisation de la loi 01/2004 sur les mesures de protection intégrales contre la violence de genre. L’ensemble des 25 points envisagés par les militantes dans leur manifeste sera donc discuté. Par conséquent, des victimes intègreront au plus vite les groupes de travail de la commission en question.
Il aura fallu moins d’un mois de grève de la faim pour que les militantes féministes de l’association Ve-la Luz obtienne gain de cause. Le projet du collectif prévoit notamment la reconnaissance des traites et de l’exploitation sexuelle comme des violences faites aux femmes, la reconnaissance du statut de victime pour les enfants d’une femme maltraitée, que l’État prenne en charge les pensions alimentaires en cas de sentence judiciaire relative à une violence machiste, que les enfants y aient le droit également, l’application du texte de la Convention d’Istanboul ou encore la création d’un corps de police affecté de manière permanente à la sécurité des victimes ayant porté plainte.