Édition du 26 mars 2024

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Garderies

CSST - Entente signée entre la FIPEQ-CSQ et le ministère de la Famille - Des milliers de dollars pour des centaines de responsables de services de garde en milieu familial

MONTRÉAL, le 7 juill. 2015 - Après plus de sept ans et demi d’attente, les responsables d’un service de garde en milieu familial (RSG) qui ont été indemnisées par la CSST en raison d’un retrait préventif ou d’une lésion professionnelle entre le 1er novembre 2008 et le 30 novembre 2010 verront leurs indemnités bonifiées rétroactivement.

Un travail acharné

Grâce au travail de la Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ-CSQ) et de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), une entente a finalement été signée par la présidente de la FIPEQ, madame Kathleen Courville, et par la sous-ministre du ministère de la Famille, madame Line Bérubé.

Selon les termes de l’entente, les RSG concernées recevront une bonification des indemnités déjà touchées sous la forme d’un montant forfaitaire pouvant atteindre dans certains cas jusqu’à 6 000 dollars.

Pas un cadeau

« Plusieurs centaines de RSG attendaient cette entente avec impatience. Enfin, elles seront traitées de la même façon que toutes les autres travailleuses de la petite enfance ! Cette entente est loin d’être un cadeau du ministère. Au contraire ça aurait dû arriver bien avant et il a fallu batailler fort pour l’obtenir ! », souligne Kathleen Courville.

Le ministère doit communiquer à la FIPEQ-CSQ la liste des personnes visées dans les prochains jours et tout est en place pour que la validation des sommes dues soit effectuée au cours de l’été.

La FIPEQ-CSQ et la CSQ sont particulièrement fières de la conclusion de cette entente pour laquelle les discussions avaient été entamées par elles en janvier 2013. Un projet avait alors été déposé au ministère de la Famille et c’est ce projet qui a servi de base à l’entente finalement signée par le ministère cette semaine.

Ce n’est qu’un début

« Cependant l’entente ne règle toutefois qu’une partie du problème, puisque les cas survenus depuis le 1er décembre 2010 ne sont toujours pas réglés », nuance la présidente de la CSQ. « Nous continuerons à lutter avec la même ténacité pour que justice soit faite pour toutes les RSG qui bénéficient d’un retrait préventif parce que leurs conditions de travail comportent des dangers pour elles ou pour leur enfant à naître », conclut Louise Chabot.

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