Édition du 23 avril 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Environnement

L’eau embouteillé, le pétrole des Québécois

D’importante somme d’argent en place

Le prix du pétrole et de l’eau se compare très bien d’où l’idée qu’il faut réfléchir à la nationalisation de notre eau embouteillée et à un meilleur contrôle de la ressource par l’État. La planète a soif et ça ne s’améliorera pas, alors profitons de ce moment unique qui nous est offert.

*L’eau offerte aux grandes industries devra faire l’objet d’un autre débat*

Il ne faut pas laisser l’énorme quantité d’eau utilisée par les diverses et très grandes industries ombrager ce nouveau débat sur la nationalisation de l’eau embouteillée et les aspects positifs de cette innovation.

La nationalisation de l’eau embouteillée nous offrirait un Hydro Québec 2.0, une société génératrice de profit pour nous tous, Québécois, gens d’ici. Ce qui est offert présentement c’est un autre Schefferville avec ses Mines de Fer où en 1949 le premier ministre du Québec Maurice Duplessis a donné nos ressources pour des cennes noires et où en 2022 l’on signe pour 100 ans la prise d’eau par des conglomérats étrangers pour de très faibles sommes d’argent. Il y a beaucoup d’argents qui pourront être dégagés par l’exploitation de cette ressource par le gouvernement du Québec ou par la création d’une société et ainsi permettre d’être investis pour nos routes, hôpitaux etc*. Le gouvernement cherche de l’argent partout alors qu’ils ont des milliards sous les pieds.*

En 1963 sous Jean Lesage, René Lévesque complète la mise en place de la nationalisation de l’électricité. A l’époque de nombreux boucliers se sont levés et opposés à ce qui deviendra un fleuron pour nous tous : Hydro Québec et ses ristournes en milliards de dollars offertes chaque année.

Le Québec, ce majestueux territoire qui avec son abondance de rivières, de lacs nous offre encore une fois la chance d’écrire une histoire basée sur l’eau et qui devrait être mis en place pour le bien commun. Il y a là une opportunité pour les villes et villages de générer de l’argent frais.

*Des chiffres de 2018 :*

*« **Il se vend en moyenne au Québec plus d’un milliard de bouteilles par année, alors que ça nous rapporte 145 000 $ par année. » *

— Une citation d’Alice-Anne Simard, dg de la Coalition Eau Secours

Gens d’ici, des milliards de dollars vont nous échapper à travers les prochaines décennies et pourtant après cette élection *le gouvernement s’apprête à signer de nouveaux contrats pour l’exploitation de l’eau par des étrangers* tout ça pour quelques emplois alors que le vrai potentiel demeure inexploité.

*Puis-je poliment dire ceci au Gouvernement du Québec : *

*Réveillez-vous et reprenez le contrôle de l’embouteillage de l’eau d’ici au nom du bien commun et des générations à venir.*

*Sincères Salutations*

*Jacques Brunelle, Val d’Or, Abitibi-Témiscamingue*

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