Édition du 16 avril 2024

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La FTQ appuie les étudiants dans leur démarche pour mettre fin à la hausse des frais de scolarité

« Hausser les frais de scolarité, c’est enfoncer une nouvelle taxe déguisée dans la gorge de la classe moyenne et mettre en péril l’accès à l’éducation » - Michel Arsenault, président de la FTQ

15 août 2011 - Michel Arsenault, a réitéré l’appui de la Fédération envers les étudiants lors d’une visite aujourd’hui au campement érigé par la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ). Le campement étudiant est situé devant les bureaux du ministère de l’Éducation sur la rue Fullum à Montréal et vise à protester contre l’augmentation des frais de scolarité.

Avec les augmentations prévues dans le dernier budget du Québec, une année d’études universitaires coûtera plus de 4 500 $ d’ici six ans. « Cette hausse fera en sorte que la prochaine génération aura le fardeau financier relié aux études le plus important depuis les années 60 alors que les problèmes du programme de prêts et bourses sont criants », a déclaré le président de la FTQ, Michel Arsenault.

« La FTQ est solidaire avec les étudiants et les étudiantes et dénonce la nouvelle hausse des frais de scolarité annoncée par le gouvernement du Québec dans son dernier budget. Par cette mesure, c’est toute la société québécoise qui sera perdante en se privant de nouveaux diplômés. Ce n’est pas un hasard si c’est au Québec où l’on retrouve la plus forte participation de la classe moyenne aux études en médecine. Ma génération a bénéficié de bas frais de scolarité pour s’émanciper et accéder à des postes importants, il faut laisser cette chance aux jeunes, peu importe la grosseur du portefeuille », a ajouté M. Arsenault.

La FTQ estime que la nouvelle hausse des frais de scolarité touchera directement les travailleurs et les travailleuses de la classe moyenne en affectant leur capacité de venir en aide à leurs enfants dans la poursuite de leurs études « Au moment où de moins en moins de jeunes de la classe moyenne ont accès aux prêts et bourses, cette hausse risque de réduire considérablement l’accès aux études supérieures. Le Québec a été jusqu’à maintenant un modèle en matière d’accessibilité et il faut en être fier, ce n’est surtout pas le moment de baisser les bras et d’abandonner. Dans un contexte où l’économie du Québec se spécialise, il est primordial de permettre à tous et à toutes de se former pour répondre aux besoins de main-d’œuvre et de la société québécoise », a expliqué le président de la FTQ.

La FTQ souhaite un règlement rapide entre les organisations étudiantes et le gouvernement sur cette question. « Un conflit, ça se règle à la table de négociation avec un dialogue entre les parties », a conclu Michel Arsenault.

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