« C’est carrément un vol. La compagnie sait très bien que ces sommes qui ne sont pas payées aujourd’hui, se perdront dans la mer de créanciers en cas de faillite et que les gens n’en verraient alors jamais la couleur », explique le représentant syndical des Métallos, Pierre Arseneau, précisant qu’un grief sera déposé.
Le Syndicat a appris hier que les 13 employés mis à pied (sans compter les personnes en arrêt maladie dont le poste a été aboli) ne recevront pas leur paie de vacances.
En cas de faillite, le Programme de protection des créanciers prévoit que les travailleurs peuvent recevoir seulement jusqu’à 3646 $, pour le salaire non payé, les vacances accumulées et les indemnités de départ. Les salariés n’étant pas considérés comme des créanciers prioritaires, les sommes dues dépassant ce montant risquent de n’être jamais versées.