Édition du 23 avril 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

La politique à toutes les sauces m’écœure !

Commentaire utilisant une approche littéraire qui se veut humoriste, caustique. En réaction à la dérive démocratique des partis politiques dans un système de monarchie anglo-saxonne poussé à son extrême. Pour le renouvellement de la démocratie avec une approche sans partis.

Charest est mon antioxydant. Je le vois même dans ma soupe.
Je suis maintenant immunisé contre l’idiotie, plus besoin d’écouter la tv, plus besoin de lire les journaux. Une photo de lui dans le journal, juste un début de clip ou la vue de ses porteurs d’eau aux nouvelles et …je me sens ragaillardi, prêt à combattre l’idiotie.

La dose

Je me suis guéri de l’idiotie à petite dose. Insignifiante au début. Je croyais que le titre de monarque du Québec signifiait « Lui y connaît ça, c’est pas de l’idiotie, on l’a élu ». J’étais d’une insignifiance consommée. Saint mouton. Heureusement je ne le savais pas. Je continuais à siroter ses paroles. Mais le monarque faisait des choses bizarres. Impossible que je me répétais, impossible que tout un peuple élise un idiot ?

Idiot

Exposé à l’idiot, des dilemmes, j’en ai trop. J’ai la nausée. Voyons ! Il a beau être le monarque, il a beau avoir été élu, un peuple tout entier ne peut pas se tromper ? Me tromper ?

Ben non ! Ce n’est pas le peuple qui se trompe. C’est le système de démocratie monarchique qui crée cette idiotie, pas la volonté du peuple. Ce chanceux courtisan de l’oligarchie est un petit roi plus puissant que la monarchie anglo-saxonne. Tout le monde se presse pour prendre sa place. Incroyable, que je me dis. Je ne suis pas un idiot, le peuple n’est pas idiot. Il n’a tout simplement pas le choix. Le système lui offre toujours le même plat avec un nom différent, à petites doses favorisant l’accoutumance.
 
Mais ça goûte toujours le chat de ruelle, le même menu, servi par le petit roi des promesses. C’était bon pour remplir de protéines le hot-dog de monsieur Bourassa, mais insuffisant pour contenter l’appétit raffiné du peuple québécois. 

Faut changer le restaurant, pas les cuisiniers

D’accord, j’ai compris. Je n’ai plus de temps à perdre pour critiquer. Pourquoi parler de Legault, ce nouveau roi à hot-dogs. Ça presse. Je dois changer de restaurant. Mon estomac est à l’envers. 

Les Legault, Charest et autres mijotent dans un jus de pus capable. Désintoxiquez-moi de ce monde de Tartuffe qui ne fait plus rire. 

Bienvenue dans une nouvelle cuisine citoyenne sans partis qui aurait bien meilleur goût. Les Marois n’existent plus, réfugiés qu’ils sont dans un bol à soupe en faïence à Charlevoix.

Je deviens allergique rien qu’en voyant des politiciens dans ma soupe !

Richard Gauthier
Journaliste citoyen

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