J’ai mentionné que des gestes personnels de réduction, qui apparaissent comme des luxes, étaient possibles et même souhaitables. J’ai d’abord parlé de la réduction de la taille des maisons qui sont souvent surdimentionnées par rapport aux besoins de ceux qui les habitent. Même chose pour les véhicules dont la vente des camions et des VUS sont majoritaires depuis quelques années. Alors que j’allais poursuivre avec les thèmes de l’usage de plus en plus des avions pour des voyages internationaux et de la nécessité de réduire la consommation de viande pour limiter la production de gaz à effet de serre, l’animateur m’a pressé de poser ma question, puis m’a dit que j’avais écoulé mes 3 minutes accordées pour mon intervention. Comme aucun autre intervenant avant moi n’avait fait l’objet de telles pressions, j’en ai conclus qu’on ne voulait plus m’entendre. D’ailleurs le conférencier n’a pas trouvé bon de donner suite à mon intervention dans sa réponse aux questions de la salle.
Ne pas vouloir entendre la vérité parce que l’on se sent coupable serait-elle la cause de notre impossibilité d’atteindre les objectifs nécessaires pour limiter les changements climatiques. Cette expérience, lors de la conférence au Montmartre, et quelques autres événements du genre auquel j’ai fait face me porte à le croire.
Pascal Grenier, simplicitaire
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