Tiré de Inprecor
16 septembre 2024
Par Kay Mann
Kamala Harris et Tim Walz à la Desert Diamond Arena, à Glendale, en Arizona, le 9 août 2024. © Gage Skidmore –CC BY-SA 2.0
La prestation désastreuse de Biden lors du débat du 27 juin a soulevé des questions sur les capacités cognitives de Biden, âgé de 81 ans, et a conduit les dirigeants du Parti démocrate et les journalistes qui soutiennent ce dernier à réclamer de plus en plus fortement, et finalement avec succès, le retrait de Biden. Une tentative ratée d’assassinat contre Trump a été suivie d’une convention nationale républicaine bien orchestrée où la domination totale de l’ancien président sur le parti est apparue clairement. Puis Biden s’est retiré, faisant place à l’ascension rapide de la vice-présidente Kamala Harris en tant que candidate à la présidence au nom du Parti démocrate. Alors que selon les sondages Biden et Trump étaient tous deux impopulaires, la convention républicaine semblait avoir renforcé Trump, encourageant les Républicains dans leurs espoirs de pouvoir non seulement remporter la présidence, mais aussi d’accroître leur majorité au Sénat et même de remporter la majorité à la Chambre des représentants.
La dynamique Harris
Toutefois, lorsque Biden a cédé à la pression des poids lourds du parti – tels que Nancy Pelosi et Barack Obama – et des grands donateurs qui avaient commencé à réduire leurs contributions financières à la campagne, et qu’il a passé le flambeau à sa vice-présidente Kamala Harris, les démocrates ont bénéficié d’un regain d’énergie surprenant. Lorsque Harris a annoncé la nomination de son colistier, le gouverneur démocrate Tim Walz, un homme politique de centre gauche en mesure de séduire les électeurs du Midwest, sa campagne a bénéficié d’un regain d’enthousiasme et les dons ont afflué, avec notamment une collecte de 200 millions d’euros dans la semaine qui a suivi le retrait de Biden.
À la veille de la convention nationale du Parti démocrate qui s’est ouverte à Chicago le 19 août, les sondages montraient que Harris devançait légèrement Trump au niveau national et dans certains États clés. La convention nationale du Parti démocrate (DNC) a été l’occasion de réaliser une grande démonstration d’unité et d’énergie. L’extrémisme de Trump a permis à la DNC de présenter Harris et Walz comme un rempart contre le retour des États-Unis à la période d’avant les droits civiques et les droits des femmes, avec le slogan, répété par de nombreux orateurs, « nous ne reviendrons pas en arrière », cela sans proposer le moindre élément de rupture avec la politique de Biden.
Un programme très modéré
Les déclarations politiques de Harris sont plus populistes que progressistes. Lors de la convention, elle s’est prononcée, avec d’autres, en faveur de la défense des droits reproductifs, qui avaient subi un sérieux revers à l’été 2023 lorsque la Cour suprême des États-Unis a rendu son arrêt Dobbs v. Jackson, qui annulait la décision Roe v. Wade de 1973, qui légalisait l’avortement. Mais d’autres déclarations ont également été formulées sur la lutte contre la criminalité et le projet de mettre en place des contrôles frontaliers stricts, des projets généralement associés au Parti républicain. Harris est elle-même une ancienne procureure de San Francisco, et un gradé de la police s’est exprimé depuis la salle lors de la Convention. Alors que Trump et les experts de droite se sont emparés des appels de Harris en faveur d’un contrôle des prix pour lutter contre l’inflation afin de la qualifier de « communiste », la mesure qu’elle propose est populiste, et pas anticapitaliste. Il existe d’ailleurs un précédent : le président républicain Richard Nixon avait instauré un gel des salaires et des prix pendant 90 jours en 1971.
Trump désorienté et affaibli
Face à la dynamique du ticket Harris-Walz, Trump n’a pas réussi à changer de discours, à passer efficacement d’une campagne contre Biden, qu’il dénigrait comme trop vieux et trop faible, à une campagne contre Harris, beaucoup plus jeune avec ses 59 ans – et ses hésitations apparaissent aux yeux du plus grand nombre. Ses conseillers et divers dirigeants républicains lui ont suggéré d’adopter un ton rassembleur, de cesser les attaques ouvertement racistes et sexistes contre Harris, une femme « biraciale » dont le père est un immigrant jamaïcain et la mère une immigrante indienne, et de se concentrer sur les différences politiques. Cependant, il semble incapable de dépasser les injures et la théorie du complot, à l’image de son affirmation selon laquelle la foule du meeting de Harris aurait été gonflée par intelligence artificielle. Ses tentatives pour qualifier Harris et Walz de « communistes » tombent également à l’eau compte tenu du passé conservateur de Harris en tant que procureur, mais aussi parce que les musulman·es et les immigré·es ont depuis longtemps supplanté le communisme en tant qu’épouvantail pour les conservateurs.
Lors d’un meeting en Géorgie, Trump a également lancé une espèce de vendetta contre son gouverneur, pourtant républicain, Brian Kemp, qui n’a pas soutenu la tentative de Trump de voler les élections de 2020. Il est maintenant possible que l’impopularité croissante de Trump et la perte de soutien parmi les électeurs indécis nuisent à la campagne républicaine pour les nombreux sièges du Congrès qui seront également en jeu le 5 novembre prochain.
Le projet fasciste de Trump
S’il gagne en novembre, Trump ne va pas rester les bras croisés… Il menace de « châtiments » et a déclaré qu’il agirait en dictateur « seulement le premier jour ». Il fait régulièrement des immigrés les boucs émissaires de vagues de criminalité inexistantes et a encouragé les nationalistes chrétiens d’extrême droite. Les démocrates se sont emparés d’un document de 900 pages, le Projet 2025, préparé par un « groupe de réflexion » de droite appelé Heritage Foundation et des dizaines d’anciens collaborateurs de Trump pendant sa présidence, qui est une liste de courses rassemblant toutes sortes de propositions réactionnaires. Ceux qui ont regardé le débat national républicain à Milwaukee, dans le Wisconsin, ont vu des délégués à la convention brandir des pancartes réclamant une « déportation massive immédiate » (« Mass Deportation Now ») et les orateurs ont blâmé Biden et les immigré·es pour les décès par fentanyl de leurs proches. Aucune mention n’a été faite du changement climatique. Le projet 2025 prévoit également le remplacement de dizaines de milliers de fonctionnaires par des personnes nommées par Trump.
Le choix par Trump d’un sénateur républicain réactionnaire de l’Ohio, J.D. Vance, investisseur en capital-risque, a reflété la confiance de Trump dans sa capacité à gagner contre Biden sans établir des alliances régionales, démographiques ou politiques, ce qu’un autre candidat à la vice-présidence aurait représenté. Depuis qu’il a été nommé colistier de Trump, les médias ont accordé beaucoup d’attention aux déclarations passées de Vance attaquant les femmes sans enfant et suggérant que les citoyens avec enfants devraient avoir plus de pouvoir de vote que les personnes sans enfant, que le « but » des femmes ménopausées est de s’occuper des petits-enfants dans une sorte de natalisme fasciste réchauffé du vingtième siècle. Pendant les jeux Olympiques d’été à Paris, il a envoyé des commentaires dégradants et transphobes sur Twitter à l’encontre de la boxeuse algérienne cisgenre Imane Khelif qui a remporté une médaille d’or.
Gaza, le talon d’Achille de Harris
Les deux campagnes sont confrontées à un défi programmatique sur une question clé qui pourrait être décisive pour chacune d’entre elles. Harris est associée au soutien de Biden à l’assaut meurtrier d’Israël contre Gaza, ce qui a affaibli sa position auprès des Arabes-Américains et des jeunes, comme en témoignent les nombreuses abstentions « non engagées » lors des primaires du Parti démocrate. Confrontée à des manifestants de soutien à la Palestine lors de l’un de ses premiers événements de campagne en tant que candidate à la présidence, Harris a répondu sèchement en leur demandant s’ils souhaitaient la victoire de Trump. Quelques jours plus tard, elle a solidifié sa position, se déclarant favorable à un cessez-le-feu à Gaza et au retour des otages israéliens. Mais pendant ce temps, Joe Biden approuvait un programme d’aide militaire de 3,5 milliards de dollars à Israël pour l’achat d’armements de haute technologie.
Alors que la DNC semblait unifiée, une série de marches et d’événements pour la Palestine et en faveur des droits reproductifs et des LGBTQI ont été organisés. Mais ces manifestations ont été décevantes et peu nombreuses. Une manifestation organisée la veille de la Convention a attiré moins de 1 000 manifestant·es. Une manifestation à l’appel de la Coalition to March on the DNC, qui s’est déroulée le premier jour de la Convention, a rassemblé environ 3 000 personnes. Les organisateurs avaient espéré une participation dix fois plus forte, étant donné que la région de Chicago, la plus grande des États-Unis, compte 50 000 Américain·es d’origine palestinienne. Cette participation décevante est due notamment à la difficulté d’obtenir de la ville de Chicago les autorisations de manifester, ainsi que l’approche sectaire de Freedom Road Socialist Organization (une organisation maoïste, NDLR), qui a étroitement contrôlé l’organisation des marches.
Le mouvement pour la Palestine revendique un cessez-le-feu à Gaza et un embargo sur les armes à destination d’Israël. Bien qu’il faille un mouvement beaucoup plus large et puissant pour empêcher les États-Unis d’armer Israël, un cessez-le-feu est en revanche possible. Si un accord de cessez-le-feu était conclu, Harris pourrait regagner une partie des électeurs et électrices qui se sont détourné·es de Biden en raison de son soutien à l’assaut israélien contre Gaza. Un autre facteur dans cette équation sera la reprise des cours entre fin août et début septembre dans la centaine d’universités où les étudiant·es ont installé des campements propalestiniens au printemps dernier. Il reste cependant à voir si le ton plus sympathique de Harris et un éventuel cessez-le-feu suffiront à reconquérir certains des milliers d’électeurs et électrices démocrates « non engagé·es » qui en veulent à « Genocide Joe » Biden pour son soutien à Israël et ainsi à démobiliser les protestations sur les campus.
Trump et les droits reproductifs
Trump est confronté à un dilemme similaire en ce qui concerne les droits reproductifs. Le courant anti-avortement est très fort dans son parti, mais Trump comprend que le droit à l’avortement est soutenu par une majorité d’Américain·es, y compris des Républicain·es. Il a tenté de surmonter cette contradiction en affirmant que la question devait être tranchée au niveau des États. Cette tentative de paraître pro-vie aux yeux de l’aile anti-avortement de son parti sans aliéner les républicain·es pro-choix et les indépendant·es semble se retourner contre lui. L’aile républicaine la plus farouchement opposée à l’avortement, qui rêve d’une interdiction nationale de l’avortement, estime qu’il a abandonné sa cause. Vance, le candidat à la vice-présidence de Trump, a récemment déclaré à un journaliste que Trump opposerait son veto à une interdiction nationale de l’avortement, tandis que les républicain·es pro-choix soulignent qu’il s’est fièrement attribué le mérite de l’annulation de Roe v. Wade, l’arrêt de 1973 de la Cour suprême qui a légalisé l’avortement, grâce aux trois juges réactionnaires nommés par ses soins au sein de la Cour composée de neuf personnes.
Le champ de bataille des États
Le système électoral présidentiel américain – mis en place peu après que les colonies américaines eurent gagné leur indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne dans les années 1790 – est basé sur le système électoral winner-take-all. Au collège électoral, chaque État dispose d’un nombre de voix déterminé par sa population. Le candidat qui obtient la majorité simple des voix dans un État se voit attribuer toutes les voix de cet État. Le candidat qui obtient la majorité – 270 des 538 voix du collège électoral – remporte la présidence.
Au cours des dernières élections, de nombreux États sont devenus très majoritairement républicains (rouges dans le langage politique américain actuel) ou bleus (démocrates). Les États où l’écart est suffisamment faible pour qu’ils puissent pencher d’un côté ou de l’autre, parfois appelés « violets », jouent un rôle prépondérant dans les élections nationales serrées. Un facteur clé de l’élection sera la capacité des démocrates à reconquérir les électeurs de la classe ouvrière dans les États clés comme le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin, où de nombreux travailleurs/ses ont abandonné le Parti démocrate, qui bénéficiait du soutien des syndicats jusqu’à ce qu’il démontre son incapacité à trouver des solutions aux fermetures d’usines généralisées qui ont décimé les syndicats, les communautés ouvrières et réduit drastiquement le niveau de vie à partir des années 1980. La victoire de Trump dans l’État industriel et anciennement bleu du Michigan a été décisive face à Hillary Clinton en 2016.
Les syndicats et les élections
Les syndicats américains ont été l’un des piliers de la coalition New Deal du Parti démocrate avec les organisations de défense des Black civil rights, qui s’est formée sous la présidence de Franklin Delano Roosevelt dans les années 1930. Bien que les syndicats n’aient reçu grand-chose en échange de leur soutien au PD, les bureaucrates syndicaux sont restés fidèles au PD et se sont opposés aux efforts visant à rompre avec lui.
Sean O’Brien, président du syndicat des chauffeurs Teamsters, a été vivement critiqué dans les milieux syndicaux progressistes pour avoir pris la parole lors de la convention républicaine. Il n’a pas été invité à s’exprimer lors de la convention des Démocrates à Chicago.
Le président du syndicat United Auto Workers (UAW), Sean Fain, un syndicaliste très lutte des classes qui s’est imposé comme l’un des leaders de la classe ouvrière américaine, a d’abord refusé de soutenir les candidats, avant d’apporter son soutien à Harris au nom du syndicat. Fain a souligné que Biden avait participé à un piquet de grève et soutenu verbalement les grévistes lors d’une grève de l’automobile menée par l’UAW au début de l’année, alors que Trump a organisé des rassemblements avec des travailleurs non syndiqués. Fain a commencé à dénoncer publiquement Trump comme un représentant de la « classe milliardaire », hostile à la classe ouvrière.
Trump a clairement exprimé ses opinions antisyndicales lors d’un entretien avec l’entrepreneur Elon Musk sur X, anciennement Twitter, dont Musk est le propriétaire. Trump a félicité Musk pour avoir licencié des travailleurs pro-syndicats, ce qui a donné lieu à une plainte pour pratiques déloyales au travail déposée par l’UAW le lendemain. Il a bien sûr raison au sujet de Trump et du Parti républicain, même si – alors que Biden, Harris et Walz sont loin d’être eux-mêmes des milliardaires – le parti démocrate est lui aussi contrôlé par les 1 %, par les plus riches. Outre l’UAW, certains des plus grands syndicats des États-Unis, comme le Service Employees International Union (SEIU), l’American Federation of State, County and Municipal Employees (AFSCME) et l’American Federation of Teachers (AFT), ainsi que la fédération syndicale AFL-CIO, soutiennent Harris et Waltz.
L’action politique indépendante ou le « moindre mal »
Les États-Unis restent le seul pays industriel avancé à ne pas disposer d’un parti ouvrier de masse, socialiste ou communiste ayant des liens forts avec le mouvement ouvrier. La gauche débat depuis des décennies des stratégies de « moindre mal » (voter pour les démocrates comme un moindre mal). Les partisans de cette stratégie affirment que le Parti républicain, historiquement ouvertement pro-entreprise et antisyndical, est qualitativement pire pour les travailleurs/ses et les opprimé·es que le Parti démocrate. Les opposants à cette stratégie soulignent l’importance d’une politique indépendante de la classe ouvrière, c’est-à-dire en dehors du PD, en soutenant des candidats third-party de gauche qui mènent des campagnes de propagande et soutiennent les luttes actuelles des travailleurs/ses et du mouvement social, ainsi que la rupture avec les démocrates.
Pour les élections de 2024, les partisans du « moindre mal » soulignent les dangers d’une nouvelle présidence Trump. Certains à gauche ont proposé des systèmes d’échange de votes par lesquels un électeur de Harris dans un État à majorité démocrate « sûr » (non gagnable par Trump, NDLR) accepterait de voter pour Jill Stein en échange de la promesse d’un partisan de Stein dans un État « non sûr » de voter pour Harris.
La plus grande organisation socialiste des États-Unis, Democratic Socialists of America (DSA), a résisté à la dynamique du « moindre mal » et n’a pas soutenu de candidat·e. Lors de l’élection présidentielle de 2020, Solidarity, organisation sympathisante de la Quatrième Internationale, a soutenu le candidat du Parti Vert et membre de Solidarity Howie Hawkins. Cette année, il y a eu très peu de soutien au sein de Solidarity pour un vote de « moindre mal » en faveur de Biden. L’organisation socialiste révolutionnaire appelée le collectif Tempest, n’a pas soutenu de candidat, mais a publié des articles contre le choix du « moindre mal » sur son site internet.
Jill Stein, qui était également la candidate du Green Party USA en 2012 et 2020, a appelé à un cessez-le-feu à Gaza et à un embargo sur les armes contre Israël, et a gagné un soutien très important dans la communauté arabo-américaine. Un récent sondage a montré qu’un pourcentage impressionnant de 43 % des Arabes-Américains du Michigan soutiennent Stein. D’autres sondages montrent qu’elle est soutenue par 1 % des électeurs et électrices du Michigan. Stein devrait être présente sur les bulletins de vote dans 35 à 40 des 50 États. Dans plusieurs États, le Parti démocrate s’est efforcé d’exclure Stein et d’autres personnes du scrutin, tandis que les Républicains ont cyniquement déposé une pétition pour que l’intellectuel noir progressiste Cornell West soit inscrit sur le bulletin de vote. West, qui a récemment gagné une bataille pour figurer sur le bulletin de vote dans le Michigan, n’a obtenu l’accès au scrutin que dans une poignée d’États.
La crise n’est pas finie
Alors que les chances de M. Trump de reprendre la Maison Blanche semblent s’éloigner, il a commencé à préparer le terrain pour dénoncer un supposé vol des élections des 2024 par les Démocrates. Bien que toutes les actions en justice intentées par Trump pour fraude électorale en 2020 aient échoué, le risque demeure que les assemblées législatives des États contrôlées par les Républicains refusent de certifier la victoire de Harris, comme elles l’ont fait pour Biden en 2020. Toutefois, en 2020, Trump était le président en exercice, alors que cette année, c’est Biden qui tiendra les rênes du pouvoir.
Si Trump l’emporte en novembre, nous pouvons nous attendre à des attaques virulentes contre les immigrés et les personnes LGBTQI, à une tentative d’interdiction de l’avortement à l’échelle nationale, à un encouragement de la misogynie et du racisme des nationalistes chrétiens blancs, à des attaques contre les syndicats et les droits de vote des minorités, à la suppression de la sécurité des travailleurs et des protections environnementales, et à une augmentation de l’exploration des combustibles fossiles. La gauche pourra pousser un soupir de soulagement si Harris bat Trump, mais il restera le soutien des États-Unis à Israël, une grave crise du logement, d’énormes inégalités sociales et la tâche historique de construire un mouvement politique de masse de la classe ouvrière et un parti indépendant des partis des classes dominantes.
Le 28 août 2024
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