La STM subit un sous-financement déplorable de la part du gouvernement caquiste, ce qui nuit à sa mission d’aider la mobilité de la population. La société de transport utilise ce contexte pour appliquer son programme idéologique favorisant le recours au privé, ce qui ne ferait qu’augmenter la facture à moyen terme. Pendant que la STM attaque les conditions de travail de ses employé-es, elle a accordé d’importantes augmentations salariales à sa haute direction, comme le rapportait récemment la vérificatrice générale.
« La STM cherche à passer la facture à ses salarié-es. Le transport collectif est sous-financé et on devrait être en train de faire front commun pour réclamer que le gouvernement caquiste augmente les investissements. Au lieu de ça, la STM veut sabrer dans nos conditions en ouvrant la porte à la sous-traitance. On attend toujours de voir comment la STM compte économiser en coupant dans la haute gestion. Avec la grève qui continue, il est grand temps que la STM bouge de ses positions pour qu’on puisse régler », lance le président du Syndicat du transport de Montréal-CSN, Bruno Jeannotte.



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