C’est lors de l’assemblée générale du 2 juillet que les travailleuses et les travailleurs ont voté pour un mandat de grève de 120 heures, dont une journée de grève coordonnée à travers le Québec. En plus de porter les demandes communes de la négociation coordonnée, le syndicat défend des demandes locales pour améliorer les conditions de travail et pour régler les problèmes d’application de la convention collective. Le syndicat veut profiter de la période des festivals et des nombreuses activités estivales pour se faire entendre.
« Si les travailleuses et les travailleurs du Reine Elizabeth ont décidé de voter pour un mandat de grève, c’est pour se faire prendre au sérieux par l’employeur. Nos relations de travail sont particulièrement difficiles et il est temps de rebâtir un bon climat de travail. Espérons que le mandat de grève sera un signal assez fort pour que l’employeur comprenne enfin qu’il doit accélérer la négociation et entendre nos demandes », lance François Houle, vice-président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Reine-Élizabeth - CSN.
« Des votes de grève vont se tenir dans plusieurs autres hôtels faisant partie de la négociation coordonnée dans les prochaines semaines. Si les hôteliers veulent profiter au maximum de la période estivale plus que prometteuse, ils doivent d’abord répondre aux demandes des travailleuses et des travailleurs. Les hôteliers ont pesé fort sur le crayon quand est venu le temps d’augmenter le prix des chambres pour les clientes et les clients. C’est maintenant le temps pour eux de reconnaitre les efforts de leurs employé-es », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce-CSN.
« La mobilisation sera au rendez-vous au Reine Elizabeth comme dans plusieurs hôtels de Montréal et de Laval cet été. Il est temps que les hôteliers comprennent que s’ils peuvent faire de si bonnes affaires, c’est grâce aux efforts des travailleuses et des travailleurs. En votant pour ce mandat de grève, les travailleuses et les travailleurs s’assurent d’être entendus », de conclure Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN).
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