Édition du 26 mars 2024

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Syndicalisme

Lock-out à ABI et à l'UQTR - Les délégués de la CSQ manifestent leur solidarité !

TROIS-RIVIÈRES, QC, le 10 mai 2018 - La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) profite de son conseil général, qui se tient jusqu’à demain, à Trois-Rivières, pour aller soutenir les employées et employés en lock-out de l’Aluminerie de Bécancour (ABI) et de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

L’exécutif de la CSQ et une centaine de personnes déléguées se rendront ce midi chez ABI et à l’UQTR pour rencontrer le personnel en conflit et leur exprimer leur profonde solidarité.

« De tels lock-out sont inadmissibles parce qu’ils nient le droit à la négociation des travailleuses et des travailleurs. En recourant à de tels moyens, ces employeurs démontrent le peu de considération qu’ils ont pour leur personnel et leur incapacité à respecter les règles qui encadrent les relations du travail », dénonce Louise Chabot, présidente de la CSQ.

Lock-out chez ABI

Plus précisément, Louise Chabot encourage les travailleuses et travailleurs d’ABI, qui subissent ce lock-out sauvage depuis le début de l’année, à ne pas lâcher : « Ce n’est pas la première fois qu’une telle situation se produit dans le secteur de l’aluminium, comme nous l’avons vu à Alma. C’est évident que c’est une stratégie de l’industrie pour tenter de "casser" les syndiquées et syndiqués, et faire reculer les conditions de travail dans ce secteur. Ils doivent savoir qu’ils ne sont pas seuls et qu’ils peuvent compter sur l’appui de la CSQ, de ses membres et de plusieurs autres travailleuses et travailleurs au Québec », clame la présidente de la CSQ.

Lock-out à l’UQTR

Du côté de l’UQTR, Louise Chabot condamne fortement un tel recours extrême qui n’avait pas lieu d’être dans les circonstances : « Le prétexte invoqué par le recteur pour justifier son geste indigne est qu’il voulait ainsi faire avancer plus rapidement la négociation. C’est totalement absurde puisque le lock-out nie justement le droit à la négociation du corps professoral. Si les dirigeants d’une université, lieu de haut savoir, ne comprennent pas une telle évidence, il y a de quoi s’interroger. Les professeures et professeurs de l’UQTR peuvent compter eux aussi sur l’appui de notre centrale et de ses membres », affirme Louise Chabot.

Appel à la raison

En terminant, la présidente de la CSQ invite l’ensemble de la population de la région à soutenir ces travailleuses et travailleurs en lock-out et à condamner les employeurs derrière ces lock-out : « Derrière ces conflits de travail, il n’y a pas que les syndiqués directement touchés qui sont affectés. C’est également le cas de leurs proches, de leur famille et de la région tout entière. Ces employeurs doivent revenir à la raison et comprendre que l’obtention de conditions de travail décentes, c’est le droit légitime de l’ensemble des travailleurs », conclut Louise Chabot.

Rappelons que près de 250 personnes déléguées de la Centrale des syndicats du Québec sont réunis en conseil général à Trois-Rivières jusqu’à vendredi.

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