Le SPGQ estime inconcevable que ses membres du MACM — dont 50 % sont des occasionnels — doivent composer avec des caricatures d’augmentation salariale de 5,25 % sur cinq ans, tandis que l’indice mensuel de l’emploi de l’Institut du Québec pour août 2019 faisait état de hausses salariales moyennes au Québec de 4,9 %… par an ! L’employeur semble faire fi des problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre. C’est pourtant le maintien de l’expertise gouvernementale en matière de mise en valeur et de rayonnement de la culture qui est en jeu.
Encore une fois, les corps d’emploi majoritairement féminins sont pénalisés. Bien que les professionnelles soient victimes de discrimination systémique, le gouvernement appuie sur l’accélérateur de l’injustice plutôt que de tout mettre en œuvre pour assurer aux femmes une véritable équité.
Les professionnels du MACM occupent des emplois, notamment, de conservateurs responsables, de registraires, d’adjoints à la gestion des ressources documentaires et d’adjoints à la conservation.
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