Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche
Mohammad Ghannou- chi est un serviteur docile du capital en tant que classe, et cela explique les éloges dont il fait l’objet depuis la chute de Ben Ali. Le maître est donc parti, le serviteur est resté seul, après avoir été habitué à recevoir les ordres et à obéir.
Pour la première fois, toutes les wilayas, régions et villes de l’Algérie, se sont soulevées en même temps et pour les mêmes « revendications ».
LES EGYPTIENS APPELÉS À MANIFESTER MARDI CONTRE LA RÉPRESSION PEUPLES DE CÔTE D’IVOIRE ET D’AFRIQUE, MAINTENEZ VOTRE LUCIDITÉ
L’opposition au gouvernement Moubarak appelle à manifester aujourd’hui 25 janvier. Ces mobilisations s’inscrivent dans l’élan créé par les mobilisations en Tunisie qui trouvent écho en Algérie, au Yemen et au Liban tout comme en Égypte.
Dans ces conditions, on comprend que les peuples de l’Afrique de l’Ouest s’opposent à une intervention militaire de la CEDEAO en Côte d’Ivoire, car ils savent que les Etats-unis et l’Union européenne sont dans la logique de la monopolisation des ressources naturelles de l’Afrique occidentale.
Le 5 janvier des centaines de jeunes se sont révoltés. À l’origine de leur colère, les augmentations de prix, le démantèlement du secteur informel, mais aussi l’absence d’avenir dans un pays où la population est abandonnée alors que les capitalistes sont privilégiés.
Les révoltes sociales actuelles en Tunisie et en Algérie ont été provoquées par des malaises socioéconomiques similaires, qui ont particulièrement affecté des couches juvéniles, peu intégrées dans le système économique.
Dans l’impasse dans laquelle se trouve aujourd’hui la Côte d’Ivoire, avec la mare aux caïmans politiciens (locaux ou internationaux) qui prennent en tenaille tout un peuple, la société civile ivoirienne devrait être écoutée plus attentivement.
Les masses populaires tunisiennes viennent de faire une irruption spectaculaire sur la scène politique ! Elles ont réussi, au bout de 29 jours, d’une révolution sociale et démocratique, à chasser le dictateur Ben Ali ! C’est une grande victoire !
Plein d’espoir chez les gens, plus de tabous, on discute à en perdre sa voix. Les conditions de l’expression politique des islamistes longtemps réprimés mais très peu visibles dans les journées de mobilisation. Les modalités de jugement des torts sous l’ancien régime.
tract de Québec solidaire
Dans les deux pays, la liste des victimes de la répression ne cesse de s’allonger. Si les causes immédiates de la révolte sont différentes, les raisons profondes en sont les mêmes, le refus de :
Le président Mebazaa n’a pour l’instant approché que « l’opposition de façade » pour former le gouvernement d’union nationale.
[Déclaration des organisations de la société civile québécoise en appui aux Tunisiens et Tunisiennes->http://www.pressegauche.org/spip.php?article6308&var_mode=calcul" class="spip_out" rel="external">Contre la misère et la répression. Pour le respect des droits démocratiques Journal à (…)
En quelques jours la rébellion a atteint toutes les régions du pays et la police a ouvert le feu un peu partout, avec un couvre feu général. Les slogans des manifestants ont grimpé d’un échelon, c’est devenu une protestation contre la corruption, puis contre les Trabelsi (belle-famille de Ben (…)
À la suite de l’immolation par le feu d’un jeune chômeur le 17 décembre, se déroule en Tunisie la révolte la plus importante depuis les « émeutes du pain » de 1984. L’Intifada tunisienne est née dans un contexte de paupérisation de la population et de chômage de la jeunesse, notamment diplômée.
Cette révolte est l’expression de la difficulté de vivre des Algériens, une « mal-vie » qui poussent les plus jeunes à tenter l’exil sur des radeaux de fortune et qu’on appelle les haragas.
La situation en Côte d’Ivoire ne cesse de se durcir. Le perdant des récentes élections refuse de céder son siège et tient le gagnant en résidence (étroitement) surveillée. Laurent Gbagbo n’a plus le pouvoir mais a la force armée à son service. Allassan Ouattara, se trouve dans la situation (…)
La situation dans ce pays d’Afrique occidentale continue à se détériorer après les élections présidentielles contestées de novembre où le président sortant Laurent Gbagbo et son rival, Alassane Ouattara, ont tous deux revendiqué la victoire. Le 31 decembre 2010
Malgré les apparence, Alassane Ouattara est dans une situation plutôt inconfortable même si sa victoire électorale est reconnue par la communauté internationale, qui a dû fermer les yeux sur les nombreuses fraudes ayant eu lieu dans les régions nord, contrôlées par les Forces Nouvelles au (…)
Les élections législatives égyptiennes ne sont qu’une mascarade de plus organisée par la dictature de Moubarak et passée sous silence par la communauté internationale.
Deux présidents de la République sont officiellement déclarés en Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo soutenu par le Conseil constitutionnel et Alassane Ouattara proclamé par la Commission électorale indépendante. Tous les éléments sont de nouveau réunis pour un scénario catastrophe dans ce pays.
Le 4 novembre dernier, une grande manifestation se déroulait dans les rues de Madrid en appui au peuple sahraoui qui lutte pour son droit à l’autodétermination depuis 1975. Elle faisait suite à quatre jours de répression massive de la part des troupes marocaines contre un campement sahraoui de (…)
La première élection présidentielle en Côte d’Ivoire depuis 2000, organisée le 31 octobre 2010, est un rendez-vous crucial. Dans un pays ravagé par un conflit politico-militaire qui avait aboutit à une partition entre le nord et le sud depuis 2002, ces consultations s’avèrent cruciales.
Avec 2,1 milliards d’euros de pertes, le Mondial 2010 a été un gouffre pour l’Afrique du Sud. En revanche, la Fédération internationale de football (Fifa), sise à Zurich, se porte comme un charme.
