Édition du 7 mai 2024

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Afrique

Afrique du Sud : Renouveau de la résistance ?

En 2011, l’Afrique du Sud est entrée dans le club des pays « émergents » les plus puissants de la planète, transformant ainsi les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) en BRICS. Avec 51 millions d’habitants, le pays a l’économie la plus importante du continent africain, un PIB per capita (en termes de parité de pouvoir d’achat) plus grand que la Chine, une influence régionale significative et d’énormes réserves de minerais, bien que plus en plus exploitées.

Cependant, si nous regardons au-delà des chiffres macro-économiques, nous verrons que la situation de la majorité de la population est très mauvaise et, dans certains aspects, elle est même pire que sous l’apartheid.

Par exemple, les 10% les plus riches accaparent 51,7% des revenus tandis que les 20% les plus pauvres n’en obtiennent que 2,7%. En 2009, la moyenne des revenus par personne était de 32.599 rands par an, mais une analyse détaillée révèle un abîme entre la moyenne des Blancs, 135.707 rands, et celle des Noirs, 19.496.

Depuis la fin de l’apartheid, le taux de chômage a quasiment doublé et, actuellement, le taux réel (en incluant les personnes qui ont cessé de chercher vainement du travail), est de 40%, et plus de 50% parmi les jeunes. Et parmi les gens qui ont un travail, un tiers gagne moins de 120 dollars par mois.

L’un des chiffres les plus terrifiants, du fait de l’immense misère humaine qu’il recouvre, est celui de l’espérance de vie, qui était, en 2009, de 51 ans alors qu’elle était de 62 ans en 1990. Et si nous regardons d’un peu plus près, nous découvrons à nouveau un énorme fossé les entre la population noire qui a une espérance de vie de 48 ans et la population blanche chez qui elle est de 71 ans – pire ; dans des zones comme le KwaZulu-Natal, l’espérance de vie des Noirs est à peine de 43 ans !

Un des facteurs qui explique cette chute est l’impact extrêmement élevé du SIDA, qui touche près de 18% de la population entre 15 et 49 ans et qui a provoqué plus de 300.000 décès en 2009. Mais il faut rappeler ici que cette pandémie n’est en rien « démocratique » : elle frappe 13,6 des Noirs contre à peine 0,3% des Blancs. Et si les femmes bénéficient d’une durée de vie un peu plus longue que celle des hommes, elles subissent par contre plus d’un demi millions de viols chaque année et constituent 60% du nombre de personnes sans emploi.

La transition a neutralisé la spirale ascendante des luttes

Comment comprendre un tel recul social alors qu’on pouvait s’attendre à ce que la dynamique des grèves et des mobilisations, dans laquelle la classe ouvrière jouait un rôle clé et défendait également ses propres revendications, n’allait pas se contenter d’abattre le régime de l’apartheid mais irait plus loin, vers un changement social et économique plus large et plus profond ?

L’une des explications est que ce régime n’a pas été tout à fait abattu. C’est précisément parce que les capitalistes les plus lucides étaient conscients des possibilités de cette dynamique des luttes contre l’apartheid qu’ils ont tenté de la neutraliser par une combinaison d’ouverture – la libération de Mandela et d’autres prisonniers célèbres, la légalisation du Congrès National Africain (ANC), etc. – de répression et d’encouragement des divisions du mouvement et des affrontements physiques en son sein, particulièrement au travers de l’Inkatha Freedom Party qui avait une forte base dans la province actuelle de KwaZulu-Natal.

L’attitude de ces secteurs capitalistes répondait également aux limites imposées à sa croissance avec les sanctions économiques imposées par les Nations Unies, ainsi que les « sanctions du marché », autrement dit la faiblesse des investissements étrangers due à l’absence d’un climat politique et social suffisamment sûr.

Pour sa part, le Congrès National Africain (ANC) a unilatéralement dissout sa branche armée, « Umkhonto wa Sizwe » (la Lance de la Nation), freiné les grandes mobilisations politiques à l’échelle nationale, marginalisé le puissant Congrès des Syndicats Sud-Africains (COSATU) et d’autres organisations de la société civile. Il a surtout négocié « par en haut » une transition basée sur une constitution provisoire qui le compromettait à former un gouvernement d’unité nationale (alors qu’il représentait 62% des votes lors des premières élections démocratiques en 1994), évitant ainsi l’élection directe d’une véritable assemblée constituante.

La nature politique de l’ANC

En réalité, cette évolution n’est pas surprenante. En juin 1955, les 3.000 délégués du Congrès du Peuple, organisé par l’ANC, avaient adopté la Charte de la Liberté, un programme de transformation démocratique basé sur l’égalité juridique et politique et de toute la population du pays : une personne, un vote. L’ANC a clairement expliqué qu’avec cette Charte il préconisait une révolution nationale-démocratique, et rien de plus.

La Charte dit que la « richesses minérales de la terre, les banques et l’industrie monopoliste seraient transformées en propriété du peuple dans son entièreté », mais une fois au pouvoir, l’ANC n’a rien fait de cela. Elle s’est simplement consacrée à promouvoir, à partir de zéro, la création d’une couche de capitalistes noirs.

Ce processus d’accumulation primitive de capital, d’une vitesse spectaculaire, de la part d’une petite frange de la population noire, s’est fondamentalement appuyé sur l’utilisation des ressources de l’Etat pour le bénéfice de quelques individus. Comme le dit Brian Ashley (« Against the Current », Nº 160) : « Bon nombre de dirigeants de l’ANC (…) ont utilisé leur position politique au sein de l’organisation et de l’Etat pour obtenir de juteux contrats avec lesquels ils se transformèrent, presque du jour au lendemain, en millionnaires ».

Aujourd’hui, un tiers du comité exécutif de l’ANC sont membres de conseils d’administrations d’entreprises qui bénéficient des programmes publics du « Black Economic Empowerment » (BEE, Renforcement Economique des Noirs), une politique qui a facilité la promotion d’un certain nombre de Noirs au rang de partenaires mineurs des grandes entreprises.

Comment se fait-il que l’ANC ait accepté le néolibéralisme de manière aussi radicale et comment a-t-il pu imposer ces politiques, aux conséquences désastreuses pour la majorité, à une population ayant une histoire de luttes aussi forte ?

Bien que l’idéologie de l’ANC a toujours été nationaliste bourgeoise ou petite-bourgeoise, pendant un certain temps la classe ouvrière a exercé sur lui une influence notable, et tout particulièrement au travers des syndicats. Mais depuis les années 1990, ce sont ces derniers éléments qui ont été prédominants. En 2004, l’ANC s’est déclarée « social-démocrate » et s’est affilié à l’Internationale socialiste, une organisation pleinement social-libérale.

La transition négociée d’en haut, qui freinait les mobilisations et bloquait la dynamique qu’une rupture avec le régime aurait pu déclencher, fut en grande partie acceptée à cause du prestige colossal de l’ANC et de l’autorité morale et politique de figures telles que Nelson Mandela. A contrario, les forces qui plaidaient pour une issue plus radicale avaient une implantation bien maigre.

La situation économique et sociale dont a « hérité » l’ANC était certainement assez mauvaise pour l’immense majorité de la population noire. La question était donc de savoir si des mesures effectives seraient prises pour inverser cette situation. Dans la pratique, les politiques qui devaient prétendument compenser la discrimination subie pendant deux siècles ont à peine fait plus que d’aider un secteur relativement petit de la population noire à faire partie de la bourgeoisie et de la classe moyenne.

Pendant ce temps, la classe ouvrière a vu diminuer ses postes de travail, son pouvoir d’achat et ses salaires. En outre, l’Etat n’a pas été capable d’assurer une série de services fondamentaux (logement, santé, électricité,…) ou de mener à bien une réforme agraire qui redistribue la terre. De leur côté, les grandes entreprises ont sous-investi dans le pays, elles ont transféré leurs sièges à l’étranger et se sont restructurées au niveau global en ramenant une partie infime de leurs profits en Afrique du Sud.

Les deux mandats désastreux de Mbeki

Malgré les déceptions, les espoirs trompés et les promesses non tenues, le crédit de l’ANC, accumulé pendant des décennies, a tardé longtemps avant de reculer. Le pourcentage des votes obtenus par l’ANC aux élections législatives successives a augmenté de 62,65% en 1994, à 66,35% en 1999 et à 69,69% en 2004. Ce n’est qu’en 2009 qu’il a commencé à diminuer, bien que restant à un conséquent 65,90%.

Cela ne veut pas dire que les politiques adoptées par l’ANC n’ont pas été contestées ou que durant toute cette période il n’y a pas eu de tensions au sein de l’alliance tripartite formée par l’ANC, le SACP (Parti Communiste d’Afrique du Sud) et le Congrès des Syndicats d’Afrique du Sud (COSATU).

C’est sous la présidence de Thabo Mbeki que la légitimité de l’ANC a commencé à s’éroder de manière appréciable. Mis à part son orientation nettement néolibérale en matière économique, sa politique la plus néfaste fut celle liée à la question du SIDA.

Selon le Ministère de la Santé, il y a avait en 1995 quelques 850.000 personnes séropositives, soit un peu plus de 2% de la population. Mais Mbeki affirmait que la cause principale du SIDA était la pauvreté et non le virus (VIH) et il s’est refusé à lancer un programme national de santé pour combattre le SIDA avec les médecines antirétrovirales. En conséquence de cette attitude, il y a eu des centaines de milliers de décès parfaitement évitables. Aujourd’hui, il y a plus de 5 millions de personnes affectées par la maladie (VIH/SIDA) et le taux de pauvreté, qui influe effectivement sur la vulnérabilité face aux maladies associées et sur la possibilité de payer les traitements appropriés, n’a pas non plus diminué.

L’ANC a finalement révoqué Mbeki, qui a du démissionner en tant que président du pays et fut remplacé par Kagalema Motlanthe pendant les quelques mois qui restaient avant les élections suivantes.

Le 52e congrès de l’ANC : bilan critique et changement de cap ?

A la fin de l’année 2007 s’est tenu le 52e Congrès de l’ANC, où Jacob Zuma a vaincu Mbeki. Certains secteurs progressistes qui voulaient un tournant vers des politiques plus favorables aux couches populaires ont apporté leur soutien à Zuma.

Qualifiant ce choix comme « désastreux », Brian Ashley a dénoncé Zuma comme un « homophobe et misogyne », qui « se présente comme un homme de gauche et adopte le nationalisme zoulou de l’Inkatha Freedom Party » tout en poursuivant les politiques néolibérales. En anglais, on appelle cela « talk left, walk right » (parler à gauche, marcher à droite). De toute façon, tout tournant réel devrait encore affronter le bloc d’une « bureaucratie au sein de l’Etat et au sein de l’ANC lui-même ».

Selon un autre commentateur, Vishwas Salgar, « l’alliance (ANC, SACP, COSATU) est un champs de bataille pour des intérêts personnels qui finit par se transférer dans l’Etat ».

Marikana : un tournant ?

L’un des événements récents les plus importants et significatifs à l’intérieur et à l’extérieur de l’Afrique du Sud a été la grève des mineurs de platine de l’entreprise Lonmin à Marikana, au cours de laquelle la police a tué par balles 34 grévistes et en a blessé 78 autres.

La grève, non autorisée, était le résultat de la frustration accumulée par un groupe de travailleurs, dont bon nombre d’entre eux sont des migrants intérieurs ou étrangers, d’un secteur caractérisé par des conditions de travail extrêmement dures et pénibles, avec de fréquents accidents graves et mortels, et des salaires qui ne correspondent nullement aux dangers et aux fatigues du travail.

Pendant la période de l’apartheid, le Syndicat National des Mineurs (NUM) s’était construit comme une organisation qui combinait la défense des intérêts immédiats de ses affiliés avec les revendications politiques démocratiques. Par la suite, cependant, il y a eu une « distanciation sociale » croissante entre le gros des travailleurs et leurs représentants syndicaux.

Beaucoup de dirigeants et permanents syndicaux ont désormais plus de choses en commun avec les patrons d’entreprise qu’avec le reste des travailleurs. Il n’est donc pas surprenant que cette séparation ce soit accompagné d’une érosion notable de la participation et de la démocratie syndicales.

Cette évolution du NUM a laissé un vide qui a été partiellement rempli par l’Association des Mineurs et le Syndicat de la Construction (AMCU), qui trouve son origine dans une scission du NUM. Ce syndicat est bien plus combatif et a joué un rôle actif dans la grève de Marikana.

Quand la ministre des ressources minières a décrit la grève - déclenchée afin d’obtenir une augmentation salariale - comme un conflit social, le directeur commercial de Lonmin a objecté qu’il s’agissait d’une révolte civile qui nécessitait l’intervention policière ou de l’armée et l’utilisation de la force. A la suite de quoi, Cyril Ramaphosa, ancien secrétaire général du NUM et de l’ANC, mais à ce moment là membre du conseil d’administration de Lonmin et actionnaire important de l’entreprise, s’est engagé à parler avec la ministre. Après sa conversation avec elle, Ramaphosa a déclaré qu’elle corrigerait sa caractérisation des faits, informerait le cabinet ministériel et le président du gouvernement et demanderait au ministre de l’Intérieur de faire intervenir la police.

Et, effectivement, le jour suivant, la police est intervenue. Cinq cents policiers équipés d’armes automatiques, de véhicules blindés, de chevaux et d’hélicoptères sont arrivés pour expulser les quelques 3.000 mineurs qui occupaient un monticule à plus d’un Km de l’enceinte de l’entreprise, sans gêner le passage de qui que ce soit. Il semble que dix grévistes furent assassinés lorsqu’ils passaient par une petite ouverture au travers d’une clôture et que 24 autres furent tués sur un champ pendant qu’ils fuyaient. Pas un seul policier n’a été blessé.

Le 53e Congrès de l’ANC : Zuma consolide son pouvoir

Malgré tout cela, au 53e congrès de l’ANC, célébré peu de temps après les faits, en décembre 2012, Jacob Zuma fut réélu président de l’organisation et Cyril Ramaphosa fut élu vice-président, tous deux à une large majorité.

Avant la fin de l’apartheid, l’ANC s’était surtout reposé sur les masses ; depuis lors, il dépend sans cesse plus de la « bureaucratie d’Etat, de l’appareil du parti et de la nouvelle élite » (Mercia Andrews) et répond aux intérêts de ces couches.

Si les partisans de Zuma l’ont aisément remporté dans ce congrès, les divers opposants et dissidents ont été marginalisés ou affaiblis. Là où la lutte continue encore, avec une certaine virulence, c’est au sein de la COSATU.

Contestation de secteurs de la COSATU

Depuis la transition, il existe une dispute plus ou moins ouverte, plus ou moins claire, entre deux tendances, souvent appelées « ouvriériste » et « populiste ».

A grands traits, la première opte pour l’approfondissement de la lutte des classes comme meilleur moyen de défendre les intérêts de la classe travailleuse et, en conséquence, elle a à cœur l’indépendance des travailleuses et des travailleurs, tandis que la seconde plaide au contraire pour un « contrat social » avec le pouvoir, d’où son intérêt à assurer la loyauté de la confédération et de ses syndicats envers le gouvernement de l’ANC.

Ces derniers temps, le SACP, de tradition et de pratiques staliniennes, et qui domine au sein de cette dernière tendance plus conservatrice, a augmenté son poids au sein du comité exécutif de l’ANC et au sein du conseil des ministres. Il a ainsi intensifié ses attaques et ses manœuvres contre le secrétaire générale de la COSATU, Zwelinzima Vavi, qui n’a pas sans langue dans sa poche à l’heure de critiquer le gouvernement. Moins de deux ans après avoir contribué à l’élection de Zuma, Vavi déclarait déjà : « Nous allons rapidement en direction d’un Etat prédateur dans lequel une élite corrompue et démagogique de hyènes politique contrôle de plus en plus l’appareil d’Etat comme instrument d’accumulation de ses richesses ».

Jacob Zuma lui-même a clairement indiqué l’attitude du sommet de l’ANC : attribuer tout mécontentement et toute critique à des « forces externes ». Selon lui, il y a eu « une attaque coordonnée pour présenter notre organisation comme responsable de la pauvreté et des inégalités que subissent des millions de personnes de notre peuple ». Quant aux syndicats, il évoque « l’implication d’un élément étranger dans notre pays qui mobilise et manipule le mouvement ouvrier (…). Des éléments et des mouvements internationaux obscurs sont en train d’œuvrer à fomenter l’opposition au sein de la COSATU et au sein du NUM en particulier ».

Regarder en arrière pour mieux affronter l’avenir

Ce bref résumé sélectif de l’évolution de la situation en Afrique du Sud depuis la transition pourrait bien se conclure par l’affirmation pleinement justifiée par les faits décrits ici : une révolution nationale démocratique qui se limite à des changements formels est incapable de satisfaire les besoins les plus élémentaires de la majorité de la population.

Cette conclusion correspond également aux leçons qui découlent de tant d’autres révolutions contre des régimes oppresseurs. Mais s’arrêter ici reviendrait à conclure une histoire qui n’est clairement pas encore terminée.

Sans prendre ses désirs pour la réalité, qui est toujours très défavorable, il est possible de constater quelques tendances positives, bien que minoritaires. Ainsi, ces dernières années ont vu une augmentation des luttes des travailleurs dans de nombreux secteurs, et pas seulement dans les mines. Une des grèves les plus importantes a été menée par les ouvriers agricoles de vignobles du Western Cape. Lancée essentiellement par des femmes et de manière plus ou moins spontanée, sans l’intervention des syndicats, elle s’est maintenue quand la direction provinciale de la COSATU a tenté de l’annuler après avoir négocié un accord avec le gouvernement en marge des grévistes et elle a finalement arraché une augmentation substantielle du salaire minimum.

En même temps, d’autres luttes et mouvements sociaux ont surgi ou ont à nouveau pris force. L’un de ces derniers est celui des habitants des bidonvilles Abahlali et Mjondolo, qui revendiquent des logements dignes pourvus des services de base, à des prix accessibles et non éloigné des centres urbains. De même, le mouvement des paysans sans terre, Landless Peoples Movement, affilié à la Via Campesina, est également très actif. Certains de ces mouvements se sont rassemblés en « Alliance des pauvres », la Poor People’s Alliance.

Les organisations politiques à la gauche de l’ANC sont faibles. L’une des plus prometteuses, le Front Démocratique de Gauche (DLF), fondé en 2011, rassemble plusieurs mouvements sociaux, syndicats, organisations de quartiers et courants politiques. Ce front se définit comme anticapitaliste et écosocialiste et tente d’établir des liens et de promouvoir la solidarité avec les multiples luttes locales et sectorielles qui surgissent de la base et il œuvre dans la perspective de construire une organisation plus large, avec la gauche de la COSATU.

Le chemin sera long, difficile et sans doute tortueux, comme toujours et partout. Mais peut être sera-t-il un peu plus court, moins difficile et pas trop tortueux si on sait utiliser les enseignements que l’on peut tirer d’une histoire riche en luttes et en expériences politiques et afin d’éviter certains des écueils et des pièges qui réapparaîtront certainement.

Source : http://www.vientosur.info/spip.php?article8034
Traduction française pour Avanti4.be : Ataulfo Riera

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