Édition du 30 avril 2024

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Audiences parlementaires des universités - L’ASSÉ, l’AGE-UQTR et la TaCEQ préviennent les dirigeants universitaires et le gouvernement

Alors que débutent aujourd’hui les audiences des universités en commission parlementaire, la TaCEQ, l’ASSÉ et l’AGE-UQTR rappellent que la fonction de ces dernières n’est pas de légitimer des politiques régressives telles que la hausse massive des droits de scolarité.

La Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ), l’Association générale étudiante de l’université du Québec à Trois-Rivières (AGE-UQTR) et l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) soulignent au gouvernement et aux dirigeants universitaires que les audiences en commission parlementaire ne sont pas l’endroit pour mettre de l’avant leurs inclinations politiques en faveur d’une hausse massive des droits de scolarité.

Alors que débutent aujourd’hui les audiences des universités en commission parlementaire, la TaCEQ, l’ASSÉ et l’AGE-UQTR rappellent que la fonction de ces dernières n’est pas de légitimer des politiques régressives telles que la hausse massive des droits de scolarité. "Si on veut parler de solutions au sous-financement des universités, cette commission n’est pas le bon endroit", fait valoir Philippe Verreault-Julien, secrétaire général de la TaCEQ. Cet exercice sert plutôt à rendre compte des différentes activités entourant la réalisation de la mission des institutions universitaire. "Nous reconnaissons que la gestion des universités n’est pas parfaite, mais quand le déficit devient la norme, il faut sérieusement s’interroger sur la problématique du sous-financement des universités", avertit M. Verreault-Julien.

Tous les dix ans, les gouvernements se succèdent, sans faire preuve d’innovation. Le dégel est vu comme le seul remède, alors qu’il nuit à la couche de population la plus défavorisée du Québec. La TaCEQ, l’ASSÉ et l’AGE-UQTR sont convaincues que des alternatives à une plus grande contribution étudiante existent. Par exemple, une contribution des entreprises serait une avenue intéressante. "Les étudiants n’ont pas à faire les frais du manque de courage politique du gouvernement. On ne saurait faire l’économie d’un réinvestissement public massif en éducation postsecondaire", conclut Gabriel Nadeau-Dubois, secrétaire aux communications de l’ASSÉ.

La TaCEQ représente près de 70 000 étudiantes et étudiants universitaires provenant de l’Université McGill, de l’Université Laval et de l’Université de Sherbrooke. L’AGE-UQTR représente 9500 étudiantes et étudiants. Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement plus de 40 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour l’accessibilité à un système d’éducation gratuit, public et de qualité.

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