Pour Manon Massé, députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, les deux paliers de gouvernement doivent agir de toute urgence pour financer de nouvelles unités de logements sociaux. Entre 2015 à 2018, 116 000 logements perdront tout financement fédéral au Canada, dont près de 21 500 au Québec, ce qui entraînera de fortes hausses de loyer pour les locataires à faible revenu qui y demeurent. « Stephen Harper n’en a que pour les élections et la vente de matériel militaire à l’Arabie saoudite alors que 270 000 locataires ont des besoins impérieux de logement, seulement au Québec ! », déplore la députée.
« Et du côté de Québec, ce n’est guère mieux. Les priorités de M. Couillard sont tout aussi désastreuses. Le financement du logement social a été coupé de moitié lors du dernier budget alors que des fonds publics garnissent les coffres des pétrolières. Un important déficit social se creuse à Ottawa et à Québec, impossible à chiffrer celui-là », continue-t-elle.
Le porte-parole invite finalement le maire de Montréal, M. Denis Coderre, a faire preuve de souplesse face à l’occupation du site par les locataires. « Ces locataires en sont rendus à camper en ville pour faire pression sur les deux paliers de gouvernement ! MM. Couillard et Harper sont sourds à leurs demandes, pourtant légitimes. Le logement social est un rempart majeur contre le phénomène de l’itinérance, qui touche particulièrement Montréal, le maire le sait bien », termine M. Fontecilla.