Édition du 14 mai 2024

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Asie/Proche-Orient

Chine. « Accidents industriels » et désastre écologique 1ère partie

Le mercredi 13 août 2015, aux alentours de 23h30 (heure locale), de puissantes déflagrations sont survenues dans la zone portuaire de Tianjin, un des dix plus grands ports du monde. Il semble qu’un incendie dans un entrepôt propriété de la firme Tianjin Dongjiang Port Ruihai International Logistics – qui était autorisée à stocker des « produits dangereux » malgré ses manquements en matière de sécurité – soit à l’origine des explosions. Les autorités ont, de suite, arrêté des « cadres » de cette firme. Ce qui s’inscrit dans la politique traditionnelle comme l’explique un responsable de l’ONG China Labour Bulletin, basée à Hong Kong : « En général, dans ce type de cas, les autorités trouvent des boucs émissaires, certains responsables vont être licenciés ou rétrogradés, mais les choses vont finalement très peu changer, en dépit de la grande publicité qui entoure cette tragédie. »

En date du 16 août, le pouvoir se devait aussi de reconnaître la mort de 114 personnes et l’hospitalisation de 722 blessés et la disparition de 85. Le funeste décompte n’est pas terminé. Le même jour, le général Shi Luze, chef d’état-major de la région militaire de Pékin – la capitale se trouve à quelque 140 kilomètres de cette ville de 14 millions d’habitants –, était contraint de reconnaître que plusieurs centaines de tonnes de matériau hautement toxique se trouvaient entreposées en deux points du site. La presse chinoise, pourtant étroitement contrôlée, avait déjà indiqué la présence de 700 tonnes de cyanure de sodium. Les médias internationaux suivent cet « accident industriel » difficile à camoufler. D’autant plus que dans cette zone sont installées Toyota et Renault. Les parcs de voitures qui flambent en témoignent.

Les projecteurs se sont moins focalisés sur deux autres « accidents » survenus un jour avant. En effet, dans la nuit du 11 au 12 août 2015, une explosion sur un gisement de charbon et de gaz a tué 13 personnes dans la province du Guizhou (sud-ouest). Un fait courant. En 2014, dans les mines de charbon 921 travailleurs n’avaient-ils pas été « enregistrés » comme décédés, suite à un accident ? La même nuit du 11 au 12 août, un glissement de terrain sur le site de vanadium (métal rare) à Shangluo (sud) a enseveli plus de 60 ouvriers dans les dortoirs de la mine.

Une confusion est aussi entretenue sur le statut des pompiers. Ceux engagés par les grandes firmes (chimiques, par exemple) n’ont ni la même formation (d’où une erreur commise dans l’attaque de l’incendie initial), ni le même équipement, ni les mêmes salaires que ceux qui dépendent des autorités étatiques. Ce sont des informations sur le sort de ces jeunes – comme le montrent d’ailleurs les photos – que réclament leurs familles. Les extincteurs de la censure ont été particulièrement actifs… pour noyer plus de 50 sites web accusés de diffuser « des rumeurs » et « semer la paniques ». On peut appréhender la fréquence des « accidents industriels » en examinant la carte interactive mise en ligne par China Labour Bulletin [http://maps.clb.org.hk/accidents/en#201412/201508/235].

Ces « catastrophes industrielles » s’imbriquent avec une politique de développement où le contrôle du Parti-Etat sur les secteurs clés de l’industrie est décisif. Au travers des SOEs (State-owned Enterprises, firmes propriété de l’Etat) et sous la supervision du SASAC (Commission de supervision et d’administration de biens publics relevant du conseil des affaires d’Etat), les sommets du PCC (Parti communiste chinois) ont la maîtrise du système bancaire, de l’énergie (mine, pétrole, atome), de l’industrie lourde, des télécommunications, de l’industrie aérospatiale, des chemins de fer, de l’armement, etc. La cotation en Bourse de China National Petroleum Corporation, de Baosteel Group Corporation ou de State Grid Corporation of China ne change pas leur statut, même si le nom a été modifié et un PdG élu…vpar le cercle dirigeant d’un parti qui réunit 86 millions de membres. Un PdG qui, certes, dispose d’une certaine autorité lui permettant de dicter des investissements pour autant qu’ils convergent avec les intérêts de ses mandants en termes de choix politiques de « croissance » et d’enrichissement personnel ainsi que d’influence. Les SOEs en jonction avec le pouvoir central, les pouvoirs régionaux et locaux restent un élément central d’un système de pouvoir politique dans lequel s’intrique la nomenklatura du Parti-Etat et de l’armée, qui a recours à un puissant discours nationaliste. La stabilité de ce système implique, d’un côté, d’intégrer les capitalistes privés (dans le parti, quand ils n’en sont pas issus directement ou indirectement comme « fils de ») et, de l’autre, de chercher à offrir un emploi aux 12 millions de jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail. Les investissements les plus excessifs sont, dès lors, justifiés au nom de la « création d’emplois », tout en répondant à des exigences d’enrichissement et/ou d’extension de l’ascendant politique des « décideurs ». La corruption ne peut que se lover dans cet enchevêtrement.

L’article de Richard Smith, de l’Institute for Policy Research and Development (Londres) que nous avons traduit, partiellement, a été publié dans le Numéro 71, de mai 2015, de la Real-World Economics Review. L’auteur y opère une description du désastre écologique en cours. Le drame de Tianjin n’en est qu’une facette. Dans le documentaire de Chai Jing sur la pollution en Chine, titrée Under the Dome, qui peut être vu sur youtube, sous-titré français [https://www.youtube.com/watch?v=T6X2uwlQGQM] le directeur de la division pollution issue des véhicules du Ministère de la protection de l’environnement résume par cette formule son influence face à ceux qui n’appliquent pas les règlements et ne respectent pas les lois : « Je ne m’avise pas d’ouvrir ma bouche de peur que les pollueurs puissent voir que je n’ai pas de dents. » (Rédaction A l’Encontre)

La première fois que Li Gengxuan a vu les camions à benne d’une usine voisine entrer dans son village, il ne pouvait croire à ce qu’il voyait. S’arrêtant entre les champs de céréales et le terrain de jeu de l’école primaire, les travailleurs versèrent sur le sol des sceaux contenant un liquide blanc faisant des bulles. Puis, sans un mot, ils firent demi-tour et franchirent à nouveau les portes du site de l’usine.

En mars 2008, Li et d’autres paysans de Gaolong, un village des plaines centrales de la Province de Henan, près du Fleuve Jaune, déclara à un reporter du Washington Post [les citations qui suivent sont tirées de cet article http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2008/03/08/AR2008030802595.html] que les travailleurs de l’usine voisine de Luoyang Zhonggui Hig-Technology Company déchargeaient chaque jour depuis neuf mois ces déchets industriels dans des champs autour de son village. Le liquide, du tétrachlorure de silicium [composant chimique utilisé notamment dans l’industrie des semi-conducteurs] est un sous-produit de la production de polysilicium. Il s’agit d’une substance hautement toxique. Lorsque le tétrachlorure de silicium est exposé à de l’air humide, il se transforme en acides et en gaz de chlorure d’hydrogène empoisonné, ce qui peut provoquer des vertiges et des difficultés respiratoires chez les individus.

Ren Bingyan, professeur en sciences des matériaux à l’Université industrielle Hebei, contacté par le Washington Post, a déclaré au journal que « le terrain où vous déversez ou ensevelissez ce produit sera infertile. Ni l’herbe ni les arbres ne pourront croître en ces endroits […] Il est […] toxique, c’est un polluant. Les êtres humains ne peuvent jamais le toucher. » 

Lorsque la décharge fut mise en place, les récoltes dépérirent en raison de ces « déchets blancs », qui, parfois, s’élèvent en nuages de plusieurs mètres au-dessus du sol et se répandent à travers les champs lorsque le liquide s’assèche. Les paysans du village commencèrent à s’évanouir et à devenir malades. Et, durant la nuit, les villageois disaient : « les cheminées de l’usine libèrent de lourds souffles d’air âcre qui piquent les yeux et rendent la respiration difficile. »

« C’est de l’air empoisonné. Cela devient parfois si mauvais que vous ne pouvez vous asseoir dehors. Vous devez alors fermer les portes et les fenêtres », affirme Qiao Shi Peng, camionneur de 28 ans qui s’inquiète pour la santé de son fils âgé d’un an. 

L’essor de la Chine se fait à un prix social et environnemental horrible

Les déversements de déchets industriels sans aucune autre considération sont chose commune dans toute la Chine. Mais ce qui a attiré l’attention du quotidien Washington Post était le fait que la Luoyang Zhonggui High-Technology Company était une entreprise « d’énergie verte », produisant du polysilicium destiné à des panneaux solaires vendus à travers la planète. Cette entreprise était, en effet, un fournisseur important de Suntech Power Holdings, alors le producteur leader de panneaux solaires. En 2008, Shi Zhengrong, le fondateur de Suntech, figurait en tête de la liste du Hunrun Report des personnes les plus riches de Chine. [Cette liste est publiée chaque année, à Hong Kong, sous le titre : China Rich List]

Le tétrachlorure de silicium est un sous-produit inévitable de la production de polysilicum. Mais la pollution inconsidérée de villages agricoles n’est pas inévitable. La Chine est, aujourd’hui, le seul pays au monde où de telles pratiques criminelles et un tel mépris cynique envers la santé et les vies des paysans et des travailleurs soient devenus communs à l’échelle nationale par l’Etat à tous les niveaux. Même les agences environnementales gouvernementales dénoncent une telle attitude et luttent, la plupart du temps en vain, pour y mettre un terme. Ainsi qu’un chercheur chinois l’a déclaré au Post : « si une telle chose se produisait aux Etats-Unis, vous seriez arrêté ». Mais, en Chine, les réglementations en matière d’environnement sont régulièrement bafouées par les industries étatiques et privées, en connivence avec les agents du gouvernement à tous les niveaux, alors que les paysans, les travailleurs et les activistes écologistes et leurs avocats qui protestent sont arrêtés, mis en prisons, battus ou même pire.

La production de polysilicium engendre environ quatre tonnes de déchets liquides de tétrachlorure de silicium pour chaque tonne de polysilicium produite. En Allemagne, où Siemens produit des panneaux solaires, des technologies visant à limiter la pollution sont mises en place de façon à traiter le tétrachlorure de silicium et à le rendre inoffensif. Mais une telle technologie est chère. En 2008, le coût nécessaire à une production sûre de polysilicium s’élevait en Allemagne à 84’500 dollars par tonne. En Chine, ce montant ne serait pas beaucoup plus bas. Les entreprises chinoises produisaient cette matière pour un coût variant entre 21’000 et 56’000 dollars la tonne, économisant ainsi des millions de dollars par mois uniquement en déversant des déchets toxiques dans des zones rurales, près de communautés villageoises impuissantes.

Le village de Gaolong est un miroir de la Chine. Il illustre comment le mariage du capitalisme et du collectivisme bureaucratique stalinien a créé un système économique hybride diaboliquement destructeur, une économie voyou [le terme en anglais est rogue, allusion à la formule : « Etats voyous »] qui ravage l’environnement de la Chine, ruinant la santé de ses habitant·e·s, rendant le pays toujours plus invivable, conduisant le pays à un effondrement écologique et menaçant d’entraîner toute la planète avec elle (il n’y pas meilleure illustration de cette collusion gouvernement-entreprises et de son impact environnemental catastrophique sur la santé des habitant·e·s que le documentaire de la journaliste Chai Jing Under the Dome [Sous le dôme, visible avec des sous-titres en français https://www.youtube.com/watch?v=T6X2uwlQGQM] diffusé en février et considéré comme le Printemps silencieux chinois [d’après le livre publié aux Etats-Unis en 1962 par Rachel Carson, qui fit date, sur l’impact des pesticides sur la santé et les oiseaux, notamment].

La Chine s’autodétruit

Depuis plus de trois décennies, le « miracle » de l’économie chinoise fait l’envie du monde ou, pour le moins, celle des économistes capitalistes pour qui la création de richesse constitue le but suprême de l’existence humaine. Depuis 1979, le PIB de la Chine a crû à une moyenne se situant juste au-dessous de 10% par année. Jamais, ainsi que nous le dit la Banque Mondiale, une nation ne s’est industrialisée et modernisée aussi vite ou n’a en si peu de temps sorti autant de millions de personnes de la pauvreté. D’un pays arriéré, stagnant, un « socialisme » de la pauvreté largement agraire, Deng Xiaoping a fait venir des investisseurs étrangers, introduit des stimulants de marché, mis en place des zones d’exportation, transformé la Chine en l’atelier d’industrie légère du monde et rénové les énormes entreprises d’Etat de Chine (SOEs, State Owned Entreprises).

Trente-cinq ans de croissance économique ont fait passer la Chine de la 10e plus grande économie mondiale en 1979 au premier rang en 2014. Plus encore, après des décennies de croissance fondée sur les exportations, le 12e plan quinquennal chinois pour 2011-2015 cherche de recentrer l’économie sur le marché interne afin de réaliser le « rêve chinois » d’un rajeunissement national de Xi Jinping [en fonction depuis mars 2013] et de transformer la Chine en une société de consommation de masse sur le modèle des Etats-Unis. Alors que la Chine passa à travers le quasi-effondrement mondial de 2008-2009, sans perdre un instant, tandis que les économies capitalistes occidentales ont lutté pour éviter de sombrer dans une « grande récession », même l’hebdomadaire thatchérien The Economist doit concéder que le capitalisme d’Etat de la Chine pourrait, sous certains aspects, être supérieur aux démocraties capitalistes et indique peut-être la voie de l’avenir .

Mais l’essor de la Chine s’est fait à un prix social et environnemental horrible. Il est difficile de saisir la violence démoniaque et l’imprudence gratuite de l’assaut animé par la recherche du profit de la Chine contre la nature et les Chinois eux-mêmes. Il y a dix ans, en mars 2005, dans un entretien avec le magazine allemand Der Spiegel (http://www.spiegel.de/international/spiegel/spiegel-interview-with-china-s-deputy-minister-of-the-environment-the-chinese-miracle-will-end-soon-a-345694.html), Pan Yue, le jeune et éloquent vice-ministre de l’agence d’Etat de protection de l’environnement de la Chine, a déclaré : « le miracle chinois arrivera bientôt à son terme parce que l’environnement ne peut plus suivre le rythme ».

Il ajoutait : « Nous utilisons bien trop de matières premières pour soutenir [notre] croissance […] Nos matières premières sont rares, nous n’avons pas suffisamment de terres et notre population ne cesse de croître. Il y a actuellement 1,3 milliard de personnes qui vivent en Chine, c’est le double d’il y a 50 ans. En 2020, il y aura 1,5 milliard […] mais les zones désertiques s’étendent également ; les terres utilisables et habitables ont diminué de moitié au cours des cinquante dernières années […] Les pluies acides tombent sur un tiers du territoire chinois, la moitié de l’eau de nos sept plus importantes rivières est complètement inutile, alors qu’un quart de nos citoyens n’a pas accès à de l’eau potable. Un tiers de la population urbaine respire de l’air pollué et moins de 20% des déchets urbains sont traités et transformés d’une manière écologiquement soutenable […] Parce que l’air et les eaux sont pollués, nous perdons entre 8 et 15% de notre PIB. Et ceci n’inclut pas les coûts pour la santé […] Seulement à Pékin, 70 à 80% des cas de cancers sont liés à l’environnement. »

Critiquant les économistes occidentaux qui nous rassurent en affirmant qu’une croissance supplémentaire est la clé pour réparer les dommages environnementaux dus à la croissance, Pan déclarait :

« Il y a en outre une autre erreur […] C’est le postulat selon lequel la croissance économique nous donnera les ressources financières pour faire face aux crises autour des questions environnementales, des matières premières et de la croissance de la population. [Mais,] il n’y aura pas suffisamment d’argent, nous n’avons pas le temps. Les pays développés ayant un PIB par tête entre 8000 et 10’000 dollars peuvent se le permettre, nous ne le pouvons pas. Avant que nous atteignions 4000 dollars par personne, des crises différentes de tout type nous frapperont. Nous ne serons économiquement pas assez fort pour les surmonter. » 

L’honnêteté percutante de Pan Yue lui a valu d’être mis sur la touche, mais cela étant, il a sous-estimé la rapidité, la férocité et l’échelle de la destruction écologique en Chine, une destruction qui s’étend bien au-delà de ce seul pays.

Consommer la planète pour soutenir une croissance insoutenable

Alors que la croissance de la Chine décolla au cours des décennies 1980 et 1990, le boom industriel réduisit les ressources du pays, en particulier de bois, de pétrole et de minéraux, forçant Pékin de se tourner vers l’extérieur pour nourrir ses engins de croissance vorace. Le frénétique et assoiffé boom de l’industrialisation dans les villes du nord de la Chine épuisa les nappes phréatiques, laissant quelque 600 villes, y compris Pékin, face à de graves pénuries d’eau tout en polluant sévèrement la plupart des réserves qui restent.

Des exploitants forestiers affamés de profits abattirent la plus grande partie de ce qui restait des forêts chinoises, dénudant inconsidérément les montagnes et déclenchant en 2009 des inondations si vastes, avec de nombreuses victimes, que le gouvernement interdit l’exploitation du bois. Les exploitants chinois se tournèrent alors vers la Sibérie, la Malaisie et l’Indonésie, et même vers la Nouvelle-Guinée et certaines parties de l’Afrique, pour piller du bois.

La Chine disposait, dès le début, de peu de pétrole, de telle sorte que l’industrialisation et l’explosion des ventes de voitures [depuis 2012, la Chine est le plus grand marché mondial] transforma rapidement la Chine d’un modeste exportateur de pétrole en un importateur net en 1993, puis, en 2013, en premier importateur mondial. Les minerais de fer, de cuivre et d’autres réserves minérales cruciales pour l’industrie ont été rapidement épuisés, forçant le pays importer des quantités croissantes.

Aujourd’hui, en conséquence, avec 20% de la population mondiale, la Chine est désormais de loin le plus grand consommateur mondial de matières premières à usage industriel (ciment, minerais, minéraux industriels, carburants fossiles et biomasse). La Chine consomme plus de 32% du total mondial de ces ressources, près de quatre fois plus que les Etats-Unis, le deuxième plus important consommateur. La Chine consomme un peu plus de la moitié du charbon mondial et un tiers du pétrole mondial. La Chine est le plus grand producteur et consommateur d’acier, avec 46% de la production, et dépend de l’importation pour 77% de ses minerais de fer. La Chine est devenue le plus grand consommateur mondial de bois et de produits forestiers, nivelant les forêts de Sibérie à l’Asie du Sud-est en passant par la Nouvelle-Guinée, le Congo et Madagascar. Greenpeace a conclu que si les tendances actuelles se maintiennent « les générations futures vivront dans une planète qui a perdu ses forêts anciennes. » 

La Chine, bien sûr, a la population mondiale la plus importante et elle s’industrialise à partir d’un niveau comparativement bas, depuis tout juste trois décennies. Il est donc peu surprenant qu’elle consomme un grand nombre de ressources pour bâtir des infrastructures et se moderniser. Mais le fait est que la plupart de ces ressources ont été gaspillées sur une échelle stupéfiante et pour tous ces déchets et cette pollution, la plupart des Chinois ont obtenu très peu.

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