Édition du 30 avril 2024

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Éducation

Compressions dans les universités - Le point de non retour du démantèlement du système public d'éducation n'est pas bien loin (QS)

MONTRÉAL, le 21 janv. 2015 - Québec solidaire s’alarme des compressions tous azimuts en éducation. « Cela fait des années que les gouvernements québécois, libéral ou péquiste, affaiblissent le système d’éducation. 

Aujourd’hui, on parle des universités, hier, des cégeps et la semaine dernière, des écoles primaires et secondaires. Nos gouvernements souhaitent-ils affaiblir l’école publique au point d’envoyer la majorité des enfants au privé ? Si tel est leur projet, qu’ils aient le courage de le dire ! », s’indigne Françoise David, députée et porte-parole en matière d’éducation pour Québec solidaire.

Plusieurs administrations universitaires devront prendre des mesures draconiennes afin de réduire leur budget pour ne pas faire un déficit interdit par la loi. Les cégeps ont déjà pris cette voie l’automne dernier. Les écoles primaires et secondaires risquent de connaitre la même médecine dans le cadre des négociations du secteur public.

« À force de compressions et de sous-investissement chronique dans nos établissements d’enseignement tous niveaux confondus, le gouvernement force les gestionnaires de ces institutions à réduire la quantité et la qualité des services et à refiler quand même la facture aux élèves et à leurs familles », continue la députée solidaire. « Ce sont nos enfants qui en pâtissent en premier lieu ».

À l’instar de la majorité de la population, Québec solidaire croit en l’importance des services publics au Québec. Or, pour la députée de Gouin, les décisions imposées au nom de l’austérité par le gouvernement Couillard les mettent gravement en danger, en plus faire reculer le Québec. « C’est démagogique et irresponsable de faire croire que le réseau d’éducation coûte trop cher alors qu’on investit dans l’avenir de nos enfants. Aucun dollar n’est perdu quand on parle de ça ! Le Premier ministre affirme que chacun doit faire sa part pour réduire le déficit de l’État. Mais elle est où la part des banques et autres grandes entreprises ? », termine Mme David.

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