3,7 M$ ont été investis dans le réseau collégial pour la santé psychologique au début du mois de novembre. Or, la population étudiante semble avoir plusieurs barrières lui empêchant de demander de l’aide et accéder aux services. Le RÉÉCJL croit fermement que les investissements pourront avoir un impact positif sur la population étudiante. La bonification des services d’aide psychosociale offerts, ainsi que leur publicisation, doivent être prioritaires, selon le regroupement étudiant. « Il est nécessaire que les services d’aide soient efficaces et encore plus accessibles à la population étudiante afin que celle-ci sache rapidement comment faire appel aux ressources », explique Maya Labrosse, présidente du RÉÉCJL.
Un retour en classe essentiel
Selon l’association étudiante, assurer un retour progressif à l’enseignement présentiel est non seulement possible, mais souhaitable. « Nous considérons que l’enseignement en présentiel est une solution efficace contre les impacts néfastes de l’isolement. Après plusieurs mois à devoir apprendre dans un contexte qui n’y prédispose pas d’emblée, il faut comprendre que la population étudiante ne demande qu’à s’accrocher à un certain espoir », explique Mme Labrosse.
La présidente rappelle néanmoins que ce retour entre les murs du cégep doit se faire de manière inclusive. En ce sens, l’enseignement multimodal, qui permet d’assister aux cours à la fois en présentiel et à distance, selon la préférence, évite de mettre une pression indue aux personnes ne souhaitant pas se mettre à risque.
Des espaces de travail à disposition des étudiant.e.s
Selon l’enquête Derrière ton écran, menée par la Fédération étudiante collégiale du Québec, plus d’une personne sur quatre ne dispose pas d’endroit calme et propice à la concentration, condition essentielle à la formation à distance. « En réponse à ces données, mais également à ce que nous rapportent nos membres, une action nous apparaît primordiale : il faut s’assurer que chaque personne étudiante en ayant besoin dispose d’un endroit pour étudier. L’ouverture des bibliothèques communautaires et collégiales est un bon départ, mais il faudra s’assurer que l’offre correspond à la demande afin d’éviter une vague de décrochage imminente », indique la présidente du Regroupement.
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