« Enfin ! Une vérification indépendante et un grand ménage dans les contrats informatiques étaient réclamés par tous les partis d’opposition et par une vaste coalition de mouvements sociaux. Les arrestations de l’UPAC ont permis de révéler que les craintes étaient plus que fondées, il était grand temps pour le gouvernement d’agir », a indiqué M. Khadir qui invite toutefois le président du Conseil du trésor à faire preuve de cohérence.
« M. Coiteux aura beau vouloir réduire la dépendance aux consultants externes en informatique, il doit cesser de nier une réalité évidente : les salaires offerts aux employés-es du secteur public ne sont pas concurrentiels avec ce que le secteur privé est en mesure d’offrir. Si M. Coiteux veut redonner à l’État québécois les moyens de réduire la sous-traitance et l’ensemble de la facture, il doit offrir autre chose qu’un appauvrissement programmé pour les travailleurs des technologies de l’information. Aucune solution sérieuse ne passe par un gel salarial des artisans du changement. Québec solidaire presse également M. Coiteux de mettre fin au bar ouvert en informatique par une solution bien connue : le recours aux logiciels libres. Pas besoin d’attendre le résultat de l’enquête pour agir en ce sens et épargner des millions de dollars aux contribuables. »
