« La bataille des 500 000 travailleuses et travailleurs de la fonction publique et des services publics est la bataille de tous ceux et celles qui désirent des services publics de qualité et accessibles. Les gens qui sortent dans la rue sont ceux qui gardent et éduquent nos enfants à la garderie et à l’école, qui soignent nos aînés dans les hôpitaux, qui font fonctionner les services gouvernementaux. Nous voulons la même chose : un Québec qui prend soin de son monde et qui valorise le travail effectué par une majorité de femmes dans nos services publics », soutient Françoise David. 

Mme David s’insurge contre les stéréotypes véhiculés par le gouvernement sur les travailleurs et travailleuses en grève et demande au ministre Coiteux de négocier justement avec le Front commun plutôt que d’induire la population en erreur.

« Contrairement à ce que prétend le ministre Coiteux, les travailleuses et les travailleurs en grève ne sont pas des "gras durs" qui appauvrissent le reste des Québécoises et des Québécois. Le salaire moyen des grévistes est de 38 000 $ et près de la moitié sont précaires. Au-delà des clichés, il y a 500 000 personnes qui ne méritent pas l’appauvrissement imposé par la négociation de mauvaise foi du gouvernement. Les libéraux sont en train de commettre une grave erreur en abandonnant les gens qui portent nos écoles et nos hôpitaux à bout de bras ! » ajoute Mme David.

« Ce qui fait mal aux contribuables québécois, c’est l’évitement fiscal, le pire régime de redevances minières au Canada et le gaspillage d’argent public en informatique et en pharmaceutique. Malheureusement, les libéraux ont décidé de s’attaquer à la population plutôt que de mettre en place des mesures simples qui permettraient de réinvestir dans nos services publics », conclut la députée de Gouin.