Mieux vaut tard que jamais
Si la proposition adoptée par l’Assemblée générale annuelle de l’OIIQ ne peut être que saluée, la Fédération aurait souhaité que l’Ordre se manifeste bien avant aujourd’hui. « À maintes reprises et à différents moments, la Fédération a interpellé l’OIIQ sur la réduction du nombre d’infirmières dans les CHSLD. À chaque fois, la réponse de l’Ordre était que cette question relevait d’un problème d’organisation du travail et qu’il ne s’en mêlerait pas. On ne peut que se réjouir du réveil de l’OIIQ et se dire : mieux vaut tard que jamais ! », de poursuivre madame Laurent.
Formation initiale
Lors de cette même Assemblée générale annuelle de l’OIIQ, il a été une fois de plus question du rehaussement de la norme d’entrée dans la profession infirmière. Pour la présidente de la Fédération qui participait avec d’autres membres du Comité exécutif à cette assemblée, il est déplorable que la position de l’Ordre ne tienne pas compte de la réalité du réseau de la santé québécois tout comme des particularités du réseau d’éducation. « Notre organisation syndicale est profondément convaincue que pour éviter les impacts négatifs sur les infirmières, peu importe leur niveau de formation, des conditions essentielles au rehaussement de leur formation initiale doivent être garanties. On ne peut prendre le risque de fragiliser davantage le réseau public en effectuant un tel virage sans en mesurer tous les impacts sur l’ensemble du réseau de la santé », de conclure madame Laurent.