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Santé et sécurité au travail

Journée mondiale pour la santé et la sécurité au travail - Le SPGQ presse le gouvernement de mieux protéger son personnel professionnel

QUÉBEC, le 26 avril 2019 - À l’occasion de la Journée mondiale pour la santé et la sécurité au travail, le 28 avril, le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) tient à rappeler au gouvernement l’importance d’offrir un environnement de travail sain et sécuritaire à son personnel professionnel.

Les compressions des dernières années ont eu des conséquences importantes sur la santé des professionnelles et professionnels. Près de quatre personnes sur cinq estiment avoir subi au moins un impact négatif sur leur travail, selon un sondage effectué par le SPGQ auprès de ses membres à l’automne 2017. « Lors du dernier budget, le gouvernement a annoncé une réduction de 5 000 équivalents temps complet au cours des quatre prochaines années. Cela va aggraver la situation », juge Richard Perron, président du SPGQ.

Près d’une personne sur trois dit être constamment en surcharge de travail, tandis que plus de la moitié estime l’être fréquemment. De plus, près de 70 % des répondantes et répondants ont signalé vivre continuellement ou très souvent un stress élevé au travail, révèle le sondage.

« Ces données sont très préoccupantes compte tenu des effets que peuvent avoir la surcharge de travail et le stress élevé sur la santé mentale du personnel professionnel », souligne M. Perron.

Il y a pire encore. Quelque 13 % des répondantes et répondants disaient avoir été victimes de harcèlement psychologique dans les 12 mois précédents. « C’est intolérable, tranche M. Perron. La Loi oblige l’employeur à fournir un climat de travail sain, exempt de tout harcèlement. Le gouvernement québécois doit prendre des mesures pour améliorer le climat de travail et protéger son personnel. »

Des conséquences importantes

Ces situations déplorables entraînent de l’absentéisme parmi le personnel professionnel. Selon le sondage, 9 % des répondants avaient été en arrêt de travail au cours des 12 mois précédents en raison de leur insatisfaction au travail. Ils ont pris en moyenne 55,6 jours de congés de maladie.

« L’absentéisme coûte cher au gouvernement. En plus, il crée bien souvent une surcharge de travail sur les collègues présents au travail. C’est un cercle vicieux qu’il faut briser », juge le président du SPGQ.

Pour y parvenir, un réinvestissement important dans les services publics est primordial. Toutes ces années de compressions ont grandement miné le moral des troupes. Et c’est sans compter les effets sur les services offerts à la population. En 2016, le Protecteur du citoyen du Québec a été clair à ce sujet : couper dans les ressources de la fonction publique entraîne inévitablement une diminution des services aux citoyens. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités pour le bien de tous.

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