Pour la CSN, il est inacceptable que cette gestion des listes d’attente ne soit pas prise en charge par le réseau public afin que tous et toutes puissent avoir accès à cette information. En effet, avec ce système privé, seuls les gens ayant accès à Internet et disposant de 12 $ ont la possibilité d’être dirigés vers une clinique où il reste de la place pour être vus le jour même.
« Cette situation est tout à fait inéquitable affirme Jean Lacharité, vice-président de la CSN et responsable du dossier de la santé et des services sociaux. Encore une fois, le laisser-faire du gouvernement face à l’envahissement toujours plus grand du secteur privé dans la santé et les services sociaux entraînera de nouvelles iniquités qui toucheront les plus vulnérables. »