Édition du 23 avril 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Uranium

La CAMPAGNE CÔTE-NORD SANS URANIUM 2010 CONTINUE.

Visite du comité de vigilance sur le site minier d’Uracan à Baie-Johan-
Beetz.
Dépôt de pétitions par la députée Lorraine Richard à l’Assemblée nationale
le mercredi 17 février.
L’émission Enquête de Radio-Canada présente un reportage sur le dossier
de l’uranium au Québec le jeudi 18 février à 20h.


Sept-Îles, le 15 février 2010 — L’acronyme de Sept-Îles Sans Uranium 2009,
SISUR 2009, dit aussi que nous étions SI SÛRS QU’IL N’Y AURAIT PLUS
D’URANIUM À SEPT-ÎLES EN 2009.
MISSION ACCOMPLIE :

Bravo et félicitations à tous les citoyens de Sept-Îles, du Québec et d’ailleurs
qui nous ont appuyés !
Nous avons démontré aux Québécois qu’il était possible pour des citoyens de
faire entendre leur point de vue.

CAMPAGNE CÔTE-NORD SANS URANIUM 2010 :
Lors de la visite du site minier d’Uracan à Baie-Johan-Beetz, à la fin janvier,
nous avons constaté que près de 100 km de carotte, potentiellement
radioactive, sont empilés au campement à une dizaine de km au nord de la
route 138, dans le secteur ouest du village.

Les travaux sont présentement arrêtés puisque la neige manque pour
permettre les déplacements en motoneige, selon le gardien du campement.

La compagnie compte faire 20 nouveaux forages d’ici la fin de l’hiver, selon
son dernier communiqué. Ce qui ferait un total de 270 trous à proximité du
village. Ce site d’exploration est le plus gros au Québec, après le projet
Matouche dans les Monts Otish (exploitation prévue en 2011-12). Les 250
trous existants ne sont pas cimentés et nous croyons que les boues
radioactives produites lors des l00 000 mètres de forage sur ce site minier sont
déjà dispersées dans l’environnement.

Nous appuyons la municipalité de Baie-Johan-Beetz dans ses démarches
pour faire cesser les travaux qui mèneront sûrement à la première mine
d’uranium de la Côte-Nord et nous félicitons la municipalité de Longue-Pointede-
Mingan qui, tout comme Rivière-au-Tonnerre, demande à présent, par
résolution, au gouvernement du Québec d’instaurer un moratoire.

Chez les Innus, la position est claire. L’Alliance, qui représente les nations Innu
de la Côte-Nord, est contre tout projet d’uranium dans le Nitassinan, notre
territoire à tous.

Monsieur Charest, nous sommes heureux de la mise en place du comité
aviseur de la Santé publique qui identifiera les dangers et quantifiera les risques
associés aux mines d’uranium et à l’entreposage des résidus miniers
radioactifs.

Nous vous demandons d’instaurer un moratoire pendant que la Santé
publique se penche sur la question (1 à 2 ans) afin que tous les Québécois
puissent décider en connaissance de cause si nous voulons devenir une
province productrice d’uranium.

Vous devez être conséquent avec les décisions de notre gouvernement qui
s’est prononcé contre l’entreposage de déchets radioactifs provenant des
autres provinces. Comment pouvez-vous laisser des entreprises minières en
produire sur notre territoire ? Le temps presse. Chaque jour, le coût associé
à l’arrêt des travaux de l’industrie minière uranifère augmente.

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