« La crise actuelle nous fait prendre conscience de l’importance de consommer localement, d’encourager les marchands, les entreprises de proximité, d’économie sociale et les organismes à but non lucratif qui, quotidiennement, sont à notre service et permettent à des hommes et des femmes de vivre de leur travail », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
« Par ailleurs, il est tout aussi important d’acheter des produits et services offerts par des travailleurs et travailleuses représentés par une organisation syndicale dont l’objectif est de maintenir de saines relations de travail, tout en faisant valoir le respect, la justice et l’équité au sein des milieux de travail », ajoute le secrétaire général de la FTQ.
Une étude du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) de 2007 révèle qu’une hausse de 1 % des ventes de l’industrie de l’alimentation entrainerait la création de 1 800 emplois directs ou indirects. Par ailleurs, faire des choix locaux signifie aussi moins de pollution.
« Consommer localement, c’est bon pour l’économie, la création d’emplois, l’autonomie du Québec et des régions et, bien sûr, pour l’environnement. Par exemple, en alimentation, il faut savoir que bon nombre des produits que nous consommons parcourent entre 2 000 et 2 500 km avant d’atterrir sur nos tablettes. À nous, maintenant, de relever ce défi ; de faire le choix du Québec », conclut Denis Bolduc.
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