« Les 200 000 enseignantes et enseignants du Canada manifestent leur appui à tous leurs homologues de l’Ontario dans la lutte qu’ils mènent pour protéger leurs droits en matière de négociation collective équitable », affirme Paul Taillefer, président de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE).
« Un règlement par voie législative, comme le propose le gouvernement McGuinty, représente un abus de pouvoir législatif et entrave le processus de négociation collective qui, dans certains cas, n’a pas encore commencé. C’est un affront à toute la population enseignante du Canada », ajoute M. Taillefer.
Le président de la FCE exhorte le premier ministre de l’Ontario à renoncer à son projet d’adopter une telle mesure législative et à permettre aux parties de retourner à la table de négociation de bonne foi : « La négociation collective est un processus de résolution de problèmes. L’imposition d’une convention par décret gouvernemental n’a pas sa place dans une société démocratique. »
La FCE a de plus incité fortement les organisations de l’enseignement du Canada à montrer leur solidarité avec leurs homologues de l’Ontario : « Une attaque contre une organisation Membre est une attaque contre nous toutes et tous », conclut M. Taillefer.
Regroupant 15 organisations Membres et un Membre affilié qui ensemble représentent près de 200 000 enseignantes et enseignants du Canada, la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE) adhère à l’organisation internationale des membres de la profession enseignante, l’Internationale de l’Éducation (IE).
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