« Par notre action, aujourd’hui, nous avons voulu encore une fois dire au maire que nous ne lâcherons pas. La Ville doit s’asseoir avec nous pour véritablement négocier et trouver une issue au conflit et à la négociation en cours, souligne le président du syndicat, Denis Renaud. Or, tant et aussi longtemps que le maire ne voudra pas parler ailleurs que dans les médias de la vraie question, celle des chiffres, tant qu’il refusera de l’aborder à la table de négociation, la situation ne pourra se régler. »
La présidente du Conseil central de Lanaudière, Francine Ranger, renchérit : « La Ville tient en otage la population de Terrebonne. Par son obstination à ne pas négocier, elle prive les résidents des services auxquels ils ont droit. Cet hiver, ce sont entre autres les patineurs qui n’avaient pas accès aux chalets et à la surveillance sur les patinoires. Maintenant, l’été approche, et les camps de jour sont menacés. J’ai des petites nouvelles pour le maire de Terrebonne. Nous allons continuer à nous faire entendre jusqu’à ce qu’il prenne enfin ses responsabilités envers les travailleuses, les travailleurs et les résidents de la ville. »
« L’attitude de l’employeur dans le conflit et la négociation qui perdurent est tout à fait condamnable. Aucune raison ne justifie cet entêtement et nous appuierons sans réserve les travailleurs manuels de Terrebonne afin qu’ils obtiennent l’écoute et le respect qu’ils méritent », a finalement conclu le vice-président de la Fédération des employées et employés des services publics, Yvon Godin.