Édition du 14 mai 2024

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Garderies

Négociation des RSG - Une marche symbolique devant l'Assemblée nationale (CSQ)

LÉVIS, QC, le 15 oct. 2014 - Aujourd’hui, le 15 octobre, souligne le premier anniversaire de la première rencontre de négociation entre les responsables d’un service de garde (RSG) et le ministère de la Famille pour une deuxième entente collective. Pour marquer le coup, les déléguées et délégués de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) réunis en Conseil général à Lévis, ont marché devant l’Assemblée nationale en compagnie des RSG. La présidente de la CSQ, Louise Chabot, et la présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), Kathleen Courville, ont d’une même voix déclaré « qu’il est maintenant temps que le ministère de la Famille pose des actions concrètes pour enfin reconnaître la véritable valeur du travail des RSG ».

Notons que 5 235 RSG des régions du Suroît, de Montréal et de Québec, ont entamé à leur tour un arrêt de travail d’une journée, ce mercredi. Les RSG, affiliées à la FIPEQ-CSQ, en sont à leur troisième journée de grève rotative afin d’exprimer leur mécontentement face à la lenteur des négociations avec le gouvernement. La manifestation de Québec est organisée en collaboration avec l’ADIM-Québec, sous l’égide de sa présidente, Mélanie Lavigne.

Une reconnaissance qui tarde à venir

La présidente de la CSQ a rappelé « qu’un an de négociation, c’est long. C’est long surtout quand ça fait 15 ans que les RSG luttent pour une réelle reconnaissance de leur travail. C’est d’autant plus long lorsqu’on constate que les RSG représentent un des derniers bastions des emplois traditionnellement féminins, qui n’est pas encore reconnu par notre gouvernement. La CSQ a été et est encore la seule organisation à demander un véritable exercice d’évaluation de l’emploi de RSG au Québec. Aussi, nous espérons que la ministre Charbonneau aura enfin le courage de faire de ces quelque 15 000 RSG des travailleuses à part entière ».

La lenteur des négociations n’a de cesse d’exaspérer les RSG membres de la FIPEQ-CSQ. Kathleen Courville remarque d’ailleurs que « les menaces de la ministre de la Famille, de stopper les négociations pendant la grève, démontrent clairement un manque d’écoute des RSG et des besoins des familles du Québec. Après un an de négociation, nous en sommes encore à devoir faire comprendre au ministère de la Famille ce que veut dire un nombre réel d’heures travaillées ; 50 heures travaillées, 35 heures payées. C’en est presque insultant. Les responsables d’un service de garde ont déjà été fort patientes. Il est grandement temps que nous obtenions notre juste part de respect et de reconnaissance ».

Débutés le 10 octobre dernier, les arrêts de travail des quelque 13 600 RSG de la FIPEQ-CSQ se poursuivront jusqu’au 17 octobre, dans chaque région du Québec. De plus, le 20 octobre, l’arrêt de travail d’une journée affectera toutes les régions du Québec simultanément.

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