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Syndicalisme

Négociation du personnel professionnel de la SQI - Le SPGQ soumet son cahier de propositions

QUÉBEC, le 27 janv. 2021 - Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) vient de soumettre à l’employeur le cahier de propositions de ses quelque 300 membres de la Société québécoise des infrastructures (SQI). Ce dépôt amorcera les négociations visant le renouvellement de leur convention collective, qui devrait couvrir la période 2020-2024, l’actuelle convention étant échue depuis le 31 mars 2020.

« Le SPGQ souhaite centrer cette négociation autour de trois grands axes qui sont la valorisation des services offerts par les personnes professionnelles de l’État, la reconnaissance de l’expertise et l’amélioration du bien-être au travail. Le personnel professionnel de la SQI joue un rôle important pour assurer la sécurité et le bien-être des personnes employées de l’État au quotidien. Le SPGQ estime qu’il mérite davantage de respect, de valorisation et de reconnaissance » souligne Zahra Louasi, trésorière du SPGQ et responsable de l’unité d’accréditation SQI.

Le SPGQ observe un écart salarial détonnant entre le personnel professionnel de la SQI et celui d’autres organisations travaillant dans un domaine d’activité similaire. Par exemple, un chargé de projet à la SQI composera avec un écart de salaire pouvant surpasser 40 000 $ par an comparativement à ses pairs du secteur municipal ou d’autres provinces canadiennes.

« Comme plusieurs ressources professionnelles quittent la SQI pour obtenir des salaires supérieurs, cela engendre des délais et des coûts supplémentaires à la réalisation de la mission de la SQI L’employeur doit le reconnaître de manière urgente en offrant des salaires et des conditions de travail à la hauteur de leurs responsabilités. De plus, la lourdeur de leurs tâches doit être reconnue et de nouvelles ressources doivent être embauchées pour que leur charge de travail soit réaliste », juge Mme Louasi.

Le personnel professionnel de la SQI occupe des emplois tels que conseiller immobilier, ingénieur, architecte, évaluateur agréé, directeur de projets, etc. Pour maintenir et développer leur expertise, mais aussi pour reconnaître leur rôle-conseil, ces personnes professionnelles nécessitent une accessibilité universelle à la formation, croit le SPGQ. Il estime aussi que l’appartenance à un ordre professionnel devrait être beaucoup mieux reconnue et valorisée. Ainsi, les coûts liés à ces différents ordres professionnels doivent être remboursés par l’employeur.

« Les membres du SPGQ à la SQI non aucun désir de faire sauter la caisse, mais ils réclament plus de flexibilité et d’amplitude dans leur horaire, et davantage de possibilités d’aménagement de leur temps de travail. À l’ère des communications électroniques, les expertes et experts de la SQI demandent également le droit à la déconnexion. La surcharge de travail est notable à la SQI et le droit de pouvoir décrocher du travail s’avère primordial. Le SPGQ espère que l’employeur sera sensible à ses dimensions lorsque la négociation s’amorcera » conclut Zahra Louasi.

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